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«La
nouvelle composante de la chambre basse du Parlement doit travailler à réviser
tout l'arsenal juridique pour le mettre au diapason de l'esprit de la nouvelle
Constitution», a déclaré, hier, Abdelaziz Medjahed,
directeur général de l'Institut des études et de stratégie globale (INESG).
Intervenant au Forum de la radio nationale, Abdelaziz Medjahed
a indiqué que «toute la législation doit être en harmonie avec la nouvelle
loi-mère, qui est la première source du droit», a-t-il
souligné. Au sujet du scrutin législatif de samedi, le directeur général de l'Institut
des études et de stratégie globale a estimé qu'une
«nouvelle élite est sortie des urnes pour jouer un rôle fondamental dans
l'édification de l'Algérie nouvelle».
Qualifiant le scrutin législatif de «redressement démocratique dans le processus d'édification d'une Algérie nouvelle», l'invité de la Radio a affirmé qu'une «élite politique nouvelle est née dans le sillage du mouvement populaire, déclenché un certain 22 février 2019», ajoutant que les acquis du Hirak populaire «doivent être mis à profit pour un redressement démocratique de l'Algérie nouvelle», a-t-il déclaré. A l'adresse des nouveaux députés, Abdelaziz Medjahed a indiqué qu'un «travail titanesque les attend pour la construction de la nouvelle République», précisant que «trois conditions doivent être réunies chez les nouveaux élus du peuple, à savoir un engagement sans faille, l'intégrité et la compétence afin qu'ils puissent s'acquitter honorablement de la noble mission dont ils sont investis», a-t-il souligné. Le directeur général de l'Institut des études et de stratégie globale a encore indiqué que l'Algérie est passée par «plusieurs étapes importantes dans son histoire», ajoutant que le Hirak populaire du 22 février 2019 est «un virage important pour sa participation dans la mutation positive que connaît le pays», a-t-il souligné. Au sujet du retrait de l'accréditation octroyée à la représentation à Alger de la chaîne d'information française «France24», Abdelaziz Medjahed a affirmé que cette chaîne «a focalisé à dessein sur le taux de participation, après avoir longtemps parlé de fraude lors des différents scrutins organisés par notre pays», ajoutant que les «ennemis historiques de l'Algérie sont dérangés par la restitution de son rôle en tant que puissance régionale», a-t-il souligné. Le ministère de la Communication a décidé, dimanche, de retirer l'accréditation octroyée à la représentation à Alger de la chaîne d'information française «France24». Ce retrait est motivé par «l'hostilité manifeste et répétée contre notre pays et ses institutions, le non-respect des règles de la déontologie professionnelle, la désinformation et la manipulation ainsi qu'une agressivité avérée à l'égard de l'Algérie», selon un communiqué du ministère de la Communication. Pour rappel, le ministère de la Communication avait adressé un dernier avertissement avant «retrait définitif» de l'accréditation à cette chaîne de télévision, le 13 mars dernier, pour son «parti-pris flagrant» dans la couverture des marches en Algérie. |
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