|
![]() ![]() ![]()
Oran :
Journée scientifique à l'Université d'Oran 2: Les risques majeurs au cœur des priorités nationales
par J.Boukraa ![]() Dans le cadre de la clôture
de la semaine scientifique organisée par l'académie algérienne des sciences et
technologies, en partenariat avec l'Université d'Oran 2 Mohamed Ben Ahmed, une
journée scientifique a été organisée jeudi sous le thème «les risques majeurs».
Cette rencontre s'est inscrite dans une dynamique nationale visant à
sensibiliser, échanger et anticiper les menaces naturelles et technologiques
susceptibles d'affecter la sécurité des citoyens, l'environnement et le
développement du pays. Lors de l'ouverture de la journée, le recteur de
l'université, le professeur Ahmed Chaâlal, a exprimé
sa fierté de voir son établissement accueillir un événement aussi stratégique,
en soulignant l'importance de maintenir l'université comme un espace de débat
scientifique sur les enjeux majeurs, notamment ceux liés aux catastrophes
naturelles, aux risques climatiques et aux défis du développement durable.
Le président de l'Académie, le professeur Mohamed Hicham Kara, a quant à lui salué le succès de cette semaine scientifique, qui avait démarré à Alger le 19 avril avant de passer par Annaba et Biskra pour se conclure à Oran. Il a mis en lumière l'objectif principal de cette initiative : rapprocher la science des jeunes, encourager leur curiosité et les accompagner dans leur orientation universitaire et professionnelle. Dans son allocution, le wali d'Oran a souligné que le thème abordé revêt un intérêt particulier pour l'Etat algérien, et en particulier pour le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, du fait de son lien direct avec la sécurité des personnes, la stabilité du pays et la résilience économique. Le wali a rappelé que l'Algérie, comme de nombreux pays, reste exposée à plusieurs types de risques majeurs en raison de sa géographie et des phénomènes naturels, citant notamment les tremblements de terre, les inondations, les incendies de forêts, ainsi que les dangers industriels et climatiques. Il a également rappelé le cadre juridique de la prévention des catastrophes, à travers les décrets de 1985 et la loi 04-20 adoptée suite au séisme de Boumerdès en 2003, qui a introduit une véritable stratégie nationale de gestion des risques, intégrée à la politique de développement durable. Le wali a insisté sur l'importance de la coordination entre les différents services de l'Etat, à travers des plans de secours structurés, mobilisant la protection civile, les collectivités locales et les services spécialisés pour une réponse rapide et efficace aux catastrophes potentielles. Parmi les principales mesures visant à éviter qu'un phénomène ne se transforme en catastrophe, figure le système national de gestion des risques, comprenant les secours d'urgence et les dispositifs structurels de prise en charge des catastrophes. Le wali a aussi salué les efforts de l'Académie, qui œuvre à renforcer les capacités technologiques du pays, exprimant le souhait que les travaux de cette rencontre débouchent sur des recommandations constructives, contribuant à renforcer la position de l'Algérie dans le domaine des sciences et des technologies. |
|