|
![]() ![]() ![]() ![]() Mercredi, 537e jour de
l'agression sioniste à Ghaza, l'armée sioniste
poursuit ses massacres contre la population civile de l'enclave assiégée. Le
nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 50.183 martyrs et
113.828 blessés, a indiqué hier, le ministère de la Santé de Ghaza dans son rapport statistique quotidien.
Figurent dans ce bilan les 39 martyrs et 124 blessés victimes des attaques israéliennes lors des précédentes 24 heures. Le document précise aussi que depuis la reprise des bombardements, le mardi 18 mars 2025, le nombre des victimes a atteint 830 martyrs et 1.787 blessés. Les bombardements sionistes continuent sur différentes régions de Ghaza pour le 9e jour, alors que la population de l'enclave est soumise à une famine et un embargo total sur les aides humanitaires depuis 25 jours. Le correspondant d'Al Jazeera a rapporté qu'au moins 11 personnes sont tombées en martyrs, dont une mère et 5 de ses enfants, ainsi que plusieurs personnes ont été blessées dans deux bombardements israéliens qui ont visé mercredi à l'aube une maison à Jabalia al-Balad, au nord de la bande de Ghaza. Le journaliste a ajouté que les deux bombardements ont détruit la maison ciblée et endommagé les maisons voisines, tandis que les équipes de la Protection civile trouvent de grandes difficultés à retrouver les disparus sous les décombres. La même source rapporte également des attaques d'un drone de l'armée génocidaire d'Israël qui ont fait deux martyrs, un homme et une femme, dans le centre de Khan Younes. A Al-Mawasi, au nord-ouest de la ville de Rafah, une Palestinienne est tombée en martyr sous les balles de l'armée israélienne, rapporte un correspondant d'Al Jazeera. Plusieurs autres bombardements ont eu lieu hier dans d'autres régions de Ghaza, faisant plusieurs martyrs et des blessés. Ghaza sans eau, «détérioration dramatique» du secteur de la Santé L'0rganisation Médecins sans frontières (MSF) a déclaré, mardi, que l'entité sioniste «bloque effectivement l'accès à l'eau à Ghaza» ce qui provoque des maladies cutanées. Médecins sans frontières' a déclaré que les maladies de peau dont souffrent les enfants palestiniens à Ghaza sont le «résultat direct de la destruction de la bande de Ghaza et du siège israélien qui lui est imposé». L'organisation ajoute que «les autorités israéliennes interdisent effectivement l'accès à l'eau dans la bande de Ghaza en coupant l'électricité et le carburant» et qu'un grand nombre de ses habitants sont obligés de boire de l'eau insalubre, ce qui affecte négativement leur santé. « Avec une nouvelle vague de bombardements qui a tué des centaines de personnes, en quelques jours seulement, les forces israéliennes continuent de priver d'eau les habitants de Ghaza en coupant l'électricité et en bloquant l'approvisionnement en carburant, en ressources essentielles aux infrastructures hydrauliques, notamment pour le fonctionnement des pompes à eau », explique Paula Navarro, coordinatrice Eau et Assainissement de MSF à Ghaza. « Pour ceux qui ont subi des bombardements incessants, les souffrances sont aggravées par la crise de l'eau : beaucoup sont contraints de boire une eau insalubre, tandis que d'autres n'en ont pas assez», a-t-elle ajouté. Par ailleurs, dans une déclaration à Al Jazeera, le directeur général du ministère de la Santé à Ghaza a affirmé que le secteur a subit une «détérioration dramatique», que les «hôpitaux manquent des composants les plus élémentaires» et que «80 % des patients ne trouvent pas leurs médicaments». «Nous vivons une détérioration dramatique du secteur de la Santé. Nous attendons des morts à tout instant», a-t-il poursuivi ajoutant que depuis le début du génocide, les services de santé ont traité «4.500 cas d'amputation, dont 800 enfants et 540 femmes». A propos des réserves de carburant, le même responsable a estimé qu'elles «suffiront à peine pour 10 jours», et que par conséquent «l'arrêt des générateurs entraînera systématiquement la mort des personnes en soins intensifs». De son côté, le porte-parole de la municipalité de Ghaza a estimé, dans une déclaration à Al Jazeera, à 175.000 tonnes les quantités de déchets cumulées dans la ville. «La ville de Gaza souffre de l'accumulation de plus de 175.000 tonnes de déchets. L'occupation continue de nous empêcher de transporter les déchets vers la principale décharge à l'est de la ville. Nous sommes obligés de les rassembler dans des décharges aléatoires et insalubres dans les quartiers de la ville», a-t-il déclaré. Cette situation «menace la santé et la vie des personnes déplacées qui vivent désormais à côté de décharges», a-t-il ajouté, appelant à «l'introduction d'équipements lourds pour collecter et transporter les déchets loin des abris». Disparition de 15 secouristes et ambulanciers à Rafah Depuis dimanche dernier, 15 secouristes et agents de la Protection civile de Ghaza sont toujours portés disparus après avoir été encerclés par les forces d'occupation sioniste. Dans un communiqué rendu public mardi, le Bureau des Médias du Gouvernement de Ghaza alerte sur le sort toujours inconnu des 15 secouristes, ambulanciers et agents de la Protection civile à Rafah, et «exige leur libération immédiate». «Après avoir intensifié ses attaques contre les civils et les infrastructures, l'occupation a commis un nouveau crime qui vient s'ajouter à son bilan noir en kidnappant 15 secouristes parmi les membres des équipes d'ambulance, d'urgence et de protection civile qui s'étaient rendus, il y a deux jours, (dimanche, ndlr) dans le gouvernorat de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, pour accomplir leur devoir humanitaire et apporter les secours nécessaires aux sinistrés suite à des bombardements», explique le communiqué du Bureau des médias du gouvernement. La déclaration du Bureau appelle «les Nations unies, le Comité international de la Croix-Rouge et tous les organismes et institutions de défense des droits de l'homme et humanitaires» à «intervenir d'urgence et faire pression sur l'occupation pour qu'elle libère immédiatement les personnes enlevées». Hamas : «L'option militaire ne rendra pas vivants les détenus sionistes» Le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) a déclaré, mercredi, que la vie des détenus israéliens à Ghaza est en danger en raison de la reprise des bombardements sur l'ensemble de l'enclave, une décision que la déclaration qualifie de «préméditée» du criminel Netanyahu. «Le retour à la guerre était une décision préméditée de Netanyahu, pour contrecarrer l'accord et se soumettre au chantage de Ben Gvir. Netanyahu porte l'entière responsabilité de l'échec de l'accord, et la communauté internationale et les médiateurs doivent faire pression sur lui pour qu'il mette fin à l'agression et reprenne la voie des négociations», affirme le communiqué. Le Hamas ajoute que si «la résistance fait tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir en vie les prisonniers de l'occupation», «les bombardements aveugles les mettent en danger». «Netanyahu ment aux familles des prisonniers lorsqu'il prétend que l'option militaire est capable de les rendre vivants. Chaque fois que l'occupation a tenté de reprendre ses prisonniers par la force, ils revenaient dans des cercueils», rappelle la déclaration. |
|