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![]() ![]() ![]() ![]() Mardi, 536e jour de
l'agression sioniste à Ghaza, l'armée sioniste
poursuit ses massacres contre la population civile de l'enclave assiégée. Le
nombre de victimes de la barbarie israélienne s'est élevé à 50.144 martyrs et
113.704 blessés, a indiqué hier le ministère de la Santé de Ghaza
dans son rapport statistique quotidien. Figurent dans ce bilan les 62 martyrs
et 296 blessés victimes des attaques israéliennes lors des précédentes 24
heures.
Le document précise que depuis la reprise des bombardements, le mardi 18 mars 2025, le nombre total de martyrs et de blessés atteint 792 martyrs, 1.663 blessés. Par ailleurs, la Société du Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a rappelé, hier sur la plateforme X, que neuf membres de son personnel sont toujours portés disparus depuis dimanche dernier à Rafah et que l'entité sioniste «bloque les recherches». «Neuf membres du Croissant-Rouge palestinien sont portés disparus pour la troisième journée consécutive, ne rentrant pas d'une mission de sauvetage à Rafah, dans le sud de Ghaza», explique le PRCS, ajoutant que ses équipes sont assiégées par les forces israéliennes alors qu'elles se dirigeaient pour secourir des victimes des bombardements dans le quartier Al-Hashashine. ONU : Réduction du personnel international à Ghaza pour des raisons de sécurité La porte-parole des Nations Unies, Alessandra Vellucci, a annoncé, mardi, que l'organisation réduirait d'environ 30% le nombre de son personnel international à Ghaza pour des «raisons de sécurité». «Nous cherchons à réduire le nombre du personnel international d'environ un tiers, et la raison est en fait que le secrétaire général António Guterres n'a pas la capacité de garantir la sécurité du personnel international des Nations Unies», a déclaré Vellucci lors d'une conférence de presse à Genève. L'intervenant a ajouté que la réduction du personnel international concerne les agences onusiennes comme le Programme alimentaire mondial (PAM), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). Hôpital Al-Shifa : «Nous sommes incapables de fournir des services médicaux» Décrivant la situation, le directeur du complexe médical Al-Shifa à Ghaza, Dr Mohamed Abou Salmiya, a déclaré, hier, à Al Jazeera que les hôpitaux «sont incapables de fournir des services médicaux», en raison notamment de la «grave pénurie» de médicaments et de consommables. «Nous n'avons pas suffisamment de réserves de sang pour soigner les blessés. Les équipes médicales sont dans un état d'épuisement total», a ajouté Dr Abou Salmiya soulignant le «besoin en urgence d'hôpitaux de campagne, de salles d'opérations et de lits dans le nord de Ghaza». En outre, le directeur général des soins primaires au ministère de la Santé de Ghaza, Dr Ahed Sammour a déclaré, mardi, que la destruction par l'occupation de la «plupart des centres de soins primaires ( ) prive les patients et les enfants de soins, de médicaments et de vaccins». Dr Sammour a expliqué que l'armée d'occupation «a complètement détruit 32 des 50 centres de santé de Ghaza», depuis le début du génocide, «tandis que la plupart des centres restants ont été endommagés à des degrés divers», «fonctionnent au minimum» et «subissent des pressions». Le même responsable a souligné que de «nombreux types de médicaments destinés aux patients en soins primaires sont complètement épuisés, alors que d'autres catégories de médicaments commencent à manquer, ce qui peut avoir de graves répercussions pour les patients». Tous les segments de la société sont menacés, en particulier les groupes les plus vulnérables comme les personnes âgées et les enfants pour qui la fermeture des centres de santé peut conduire à la propagation d'épidémies et de maladies, explique encore le Dr Ahed Sammour. Intenses bombardements sur plusieurs zones de Ghaza Mardi, 8e jour depuis que l'entité sioniste a rompu le cessez-le-feu, les bombardements sont de plus intenses. Hier, l'intensité des bombardements aériens et d'artillerie, sur plusieurs zones de Ghaza, était telle que dès 6 heures du matin le nombre de victimes avait déjà atteint 23 martyrs et des dizaines de blessés, a rapporté un correspondant d'Al Jazeera. Des bombardements aériens ont ciblé Beit Lahia et Jabaliya al-Balad dans le nord de l'enclave, une place résidentielle dans le camp de Nuseirat (centre) et le quartier d'al-Tuffah dans la ville de Ghaza, endommageant des dizaines de maisons, alors que l'artillerie de l'occupation a intensément ciblé le quartier Al-Sultan et le quartier saoudien de Rafah (au sud de l'enclave). A Rafah, un correspondant d'Al Jazeera a rapporté que des tirs d'un drone israélien ont fait un martyr dans la région de Shakoush. Toujours à Rafah, la chaîne satellitaire Al-Aqsa a fait état de plusieurs martyrs et de blessés après qu'une voiture a été ciblée dans la rue Al-Qassas, dans le quartier d'Al-Zouhour. À Khan Younes, les avions d'occupation ont lancé une frappe aérienne sur des terres agricoles parallèlement à des bombardements d'artillerie sur la ville d'Abasan al-Kabira, à l'est de la ville, et la région d'Al-Mawasi, y compris des tentes abritant des personnes déplacées, faisant au moins 3 martyrs et des blessés. Hamas : « Briser le siège, mettre fin aux massacres et à la famine » Le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) a dénoncé, mardi dans un communiqué, «l'agression brutale et les massacres horribles de l'occupation sioniste contre notre peuple à Ghaza, ainsi que ses plans d'agression en Cisjordanie occupée», appelant «les masses de nos nations arabes et islamiques, les peuples libres du monde et tous ceux qui défendent la justice et la liberté à intensifier la pression sur l'occupation pour qu'elle cesse ses attaques». «Nous appelons les prédicateurs des mosquées à consacrer le sermon du vendredi au soutien au peuple palestinien et au renforcement de sa fermeté et de sa résilience», affirme le Hamas. «Tous les moyens possibles doivent être utilisés pour briser le siège, stopper les massacres et mettre fin à la famine. Tous les efforts et toutes les énergies doivent être consacrés au soutien de Ghaza, à la guérison de ses blessures et au renforcement de sa résilience. Nous appelons les dirigeants mondiaux à assumer leurs responsabilités historiques en ce moment crucial, alors que l'ennemi sioniste commet les crimes les plus odieux. Ils doivent prendre des mesures décisives pour mettre fin à cette guerre», ajoute le communiqué. Le FPLP dénonce les manœuvres sionistes visant le déplacement forcé des Ghazaouis Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a dénoncé, hier dans un communiqué, la création par l'entité sioniste de l'«Administration de départs volontaires» pour la population de Ghaza. «Ce que le gouvernement d'occupation sioniste a annoncé concernant la création de cette «Administration du départ volontaire» pour les résidents de la bande de Ghaza, sous la supervision du ministère de la Guerre, est un front criminel et trompeur pour la politique d'extermination et de déplacement forcé», affirme le FPLP. Le communiqué explique qu'il s'agit clairement de la poursuite du crime de génocide visant à «forcer le départ» de la population de Ghaza) «sous le poids des bombardements et des massacres, du siège et de la famine, et de la destruction des maisons», avec «le feu vert américain et sous une fausse couverture diplomatique et humanitaire». Le Front met en garde «les pays qui seraient tentés à participer à ce projet criminel» et les appelle à «rejeter toute contribution au déplacement de notre peuple», «car cela est considéré comme une complicité de crimes de guerre». Le FPLP affirme également «apprécier les positions des pays et des peuples qui ont (déjà) rejeté ce plan et ont fait obstacle aux projets de transferts», leur demandant de «maintenir cette position de principe». |
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