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![]() ![]() ![]() ![]() Le ministère de l'Education
et celui de la Formation professionnelle ont procédé à la mise en place d'une
équipe conjointe chargée de l'élaboration d'un dossier intégré du projet de
création de lycées professionnels, avant de le soumettre au Gouvernement. Et
ce, à l'issue d'une rencontre ayant regroupé le ministre de l'Éducation
nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui,
avec le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Yacine
El-Mahdi Oualid, dans la soirée d'avant-hier, autour
de la question des moyens de développer l'enseignement et la formation
professionnels spécialisés.
Il s'agit en fait de «la possibilité d'ouvrir de nouvelles perspectives pour offrir une chance aux élèves du cycle d'enseignement moyen souhaitant choisir l'enseignement secondaire professionnel, avec notamment la création de lycées professionnels pour la préparation du baccalauréat professionnel». Dans une déclaration faite au «Le Quotidien d'Oran», le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, a salué cette décision. Estimant que « l'Algérie a tant besoin de lycées et de bac professionnels au moment où on parle d'autosuffisance dans différents domaines, notamment dans le secteur alimentaire». Il a ainsi réitéré sa proposition relative à la nécessité de créer des lycées professionnels dans le domaine de l'Agriculture qui doit déboucher sur le baccalauréat professionnel en Sciences agricoles. M. Amoura dira que la création de lycées professionnels est une revendication qui ne date pas d'aujourd'hui, notamment dans le cadre de la réforme du baccalauréat. Soulignant que «nous avons appelé les pouvoirs publics depuis des années à créer un enseignement technique qui sera sanctionné par un baccalauréat professionnel, comme cela se passe dans beaucoup de pays étrangers». Ajoutant que l'enseignement professionnel est indispensable pour le développement du pays. Autrement dit, affirme M. Amoura, la création de lycées professionnels permettra de diversifier les parcours scolaires et acquérir des savoirs et du savoir-faire à partir de réalisations concrètes afin de mieux préparer les élèves et les étudiants aux exigences du monde du travail. Et d'affirmer que cette option «que je ne dirais pas nouvelle, mais réactualisée» permettra également de réduire la surcharge dans les classes, notamment dans certaines filières. Le président du SATEF est revenu sur la mise à mort et le démantèlement de l'enseignement technique en Algérie qui a commencé en 2006. Regrettant la suppression de lycées techniques qui ont été remplacés par des lycées polyvalents. Affirmant qu'il y a eu des lycées spécialisés dans la comptabilité, la fabrication mécanique, les travaux publics et autres. Estimant que la suppression du bac professionnel qui existait, déjà, «était une erreur». Sachant que l'Etat à l'époque avait construit des lycées techniques tout en les équipant avec un matériel technique, à coups de milliards. |
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