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![]() ![]() ![]() ![]() Les quelque 70 travailleurs
de l'Office national de développement de l'élevage équin et camelin (ONDEEC),
dont le siège se trouve à Tiaret, commencent à entrevoir des jours meilleurs
après une crise financière qui a failli mettre en cause l'existence même de
l'office dont la création remonte à près de 40 ans.
En effet, le chiffre d'affaires de l'ONDEEC s'est multiplié par sept, passant de 5 millions de dinars en 2022, à 35 millions de dinars en 2023, a-t-on appris auprès de la directrice générale de l'office, Loumassine Faïza. Sauf que huit travailleurs sur les 65 ont décidé d'entamer une grève pour réclamer leurs arriérés de salaires, un débrayage déclaré illégal par le tribunal de Tiaret quarante-huit heures plus tard en vertu de la procédure de référé. « Malgré la mission de médiation menée par le syndicat de l'office pour ramener à la raison les huit travailleurs grévistes, ces derniers continuent toujours à réclamer la totalité de leurs arriérés de salaires, ce que ne permet pas la trésorerie de l'office », explique sa directrice générale. Pourtant, explique cette même responsable, «un compromis a été trouvé et quinze mois de salaires ont déjà été versés à raison de 5.000 DA par mois aux huit employés sur un total de salaires dus de 500 millions de centimes ». La direction de l'office a même proposé un versement d'avances sur salaire, en attendant l'amélioration de la situation financière de l'office. Interrogés, les huit travailleurs dénoncent « une attitude de blocage » de la part de l'administration de l'office, qui refuse de verser les arriérés de salaires malgré une décision de justice rendue en leur faveur. Cela fait d'ailleurs quarante mois que les travailleurs de l'ONDEEC qui englobe une dizaine de stations de montes disséminées à travers le pays n'ont pas perçu leurs salaires mis à part une ou deux aides modiques versées au titre de la solidarité sociale au niveau de la wilaya de Tiaret», précise un cadre de cet office. Mais la bonne nouvelle vient des subventions dans le cadre des sujétions et missions de service public versées par le ministère de tutelle pour un montant de deux milliards de centimes, une véritable bouffée d'oxygène pour les travailleurs de l'office. |
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