![]() ![]() ![]() ![]() Les rencontres de dialogue
social et de concertation avec les partenaires sociaux, l'engagement et la
volonté affichés par le ministère de la Santé d'œuvrer pour combler les
insuffisances et corriger les dysfonctionnements relevés dans le statut de la
santé publique ont permis d'apaiser les esprits.
La coalition regroupant quatre syndicats du secteur de la santé a décidé de faire marche arrière, en annulant la grève nationale prévue aujourd'hui et demain (le 17 et 18 du mois en cours). La décision d'annuler le débrayage a été prise après la tenue des conseils nationaux et consultation de la base des syndicats ayant appelé à la grève. A savoir, les syndicats représentant les biologistes (SABSP), les paramédicaux (SAP), les psychologues (SNAPSY) et les praticiens de la santé (SNPSP). Dans un communiqué rendu public, les quatre syndicats ont expliqué les motifs les ayant poussés à annuler la grève. En affirmant que le ministre a adopté une attitude positive qui s'est traduite par l'ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux et les syndicats mécontents. Notamment avec la tenue de séances de travail de concertation marathoniennes, en vue de corriger les irrégularités et les dysfonctionnements observés dans le statut particulier et le régime indemnitaire. Et d'affirmer que le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, s'est montré très coopératif en présidant lui-même les rencontres de dialogue social, tout en essayant d'apporter des clarifications et en s'engageant en concertation avec les partenaires sociaux à corriger les dysfonctionnements et de combler les insuffisances. Et ce, affirme-t-on, conformément aux instructions du président de la République. Les syndicats en question se sont dits rassurés par « l'engagement clair et explicite du ministre de la Santé » qui, pour répondre aux syndicats protestataires, a annoncé la création d'une commission pour examiner les dysfonctionnements dans les statuts particuliers et les régimes indemnitaires. Précisant que concrètement, cette commission débutera ses travaux à partir de la semaine prochaine. Et ce, pour connaître avec précision toutes les irrégularités, mais aussi les solutions et les propositions des syndicats pour y remédier. D'ailleurs les syndicats sont sommés, selon de le département de Saihi, de remettre leurs réserves et leurs propositions avant la fin du mois février 2025, pour les soumettre après aux autorités compétentes. Il est prévu aussi de tenir des réunions de conciliation avec les syndicats de la santé concernés, chacun en ce qui le concerne, en présence d'un représentant du ministère du Travail et d'un représentant de la Fonction publique. Pour rappel, cette coalition de syndicats de santé publique avait déposé un préavis de grève nationale de deux jours, les 17 et 18 février, afin de dénoncer le contenu des deux nouveaux textes (statut particulier et régime indemnitaire). Jugeant que ces réformes déjà approuvées ne répondent pas aux attentes des fonctionnaires et ne respectent pas les engagements pris par les autorités. Ils ont qualifié ces révisions et ces modifications de « largement insuffisantes ». |
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