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![]() ![]() ![]() ![]() Mercredi,
18e jour de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, Ghaza
compte toujours ses martyrs et en enregistre de nouveaux. Dans son bilan
statistique quotidien, le ministère de la Santé de l'enclave a indiqué, hier,
que le nombre de victimes a atteint 47.552 martyrs et 111.629 blessés. Ce bilan
comprend les 12 martyrs, dont 8 corps retrouvés sous les décombres et 4 martyrs
ayant succombé à leurs blessures, ainsi que 11 blessés enregistrés durant les
précédentes 24 heures.
Hier, un enfant palestinien est tombé en martyr à Khan Younes, dans le sud de Ghaza, suite à des tirs de l'armée israélienne. Le mineur a été pris pour cible dans la partie est de Khan Younes, selon l'agence de presse Wafa. Depuis le début du cessez-le-feu, les forces israéliennes ont continué à tirer sur les civils et de les cibler avec frappes aériennes et de l'artillerie de navires de guerre. Ghaza attend toujours que l'entité génocidaire d'Israël respecte les termes de l'accord de cessez-le-feu en laissant entrer les camions transportant des tentes et des cabines mobiles pour héberger des centaines de milliers de familles du nord et d'autres régions de l'enclave, mais également des équipements de travaux publics et des matériaux de construction. Les déclarations de Donald Trump, mardi dernier, sur le transfert de la population de Ghaza vers l'Egypte et la Jordanie, et la prise de contrôle de l'enclave par les Etats-Unis, prononcées au moment où il recevait le criminel de guerre Netanyahu, contre lequel la CPI a émis un mandat d'arrêt international, ont provoqué un tollé général y compris parmi des alliés européens qui ont fermement soutenu Israël durant ses 15 mois de génocide. Mercredi, l'ensemble des factions de la résistance palestinienne à Ghaza et Cisjordanie occupée ont dénoncé les propos irresponsables du président américain. Le Hamas a fermement condamné et rejeté les déclarations du président américain Donald Trump de chasser le peuple palestinien de Ghaza et d'occuper l'enclave, les qualifiant d'irresponsables et de contraires aux lois internationales et aux droits du peuple palestinien. Le mouvement a affirmé dans un communiqué que les déclarations de Trump «sont hostiles au peuple palestinien et à sa cause» et «ne serviront pas la stabilité dans la région», soulignant que «le Hamas, le peuple palestinien et ses forces vives, ne permettront à aucun pays au monde d'occuper leurs terres ou d'imposer une tutelle aux Palestiniens». Le Hamas a également appelé à «une position arabe, islamique et internationale ferme qui préserve les droits du peuple palestinien et la création de son État, avec Al-Qods pour capitale». Le mouvement du Jihad islamique a déclaré qu'avant de parler du déplacement du peuple Palestinien, le président Trump «doit se rappeler que 15 mois de bombardements avec des armes américaines n'ont pas réussi à le déplacer». «Le peuple Palestinien qui résiste depuis plus d'un siècle, ne se soumettra pas aux injonctions de Trump, ou quiconque d'autre, et ses déclarations stupides ne feront que renforcer la volonté de résistance jusqu'à la concrétisation de nos objectifs de libération de notre terre et de mettre fin à l'occupation», ajoute le communiqué du Jihad. De son côté, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a condamné les propos indignes de Donald Trump, les qualifiant «d'extension de la guerre d'extermination menée par l'ennemi sioniste». «Les déclarations du président américain Donald Trump sur son projet pour la bande de Ghaza ne sont rien d'autre qu'une extension de la guerre d'extermination menée par l'ennemi sioniste avec la couverture américaine directe, et une tentative de consolider un nouveau projet colonial basé sur le nettoyage ethnique et le déracinement de notre peuple de ses terres», affirme le FPLP. Le communiqué rappelle aussi que «Ghaza n'est pas une propriété entre les mains d'un marchand de guerre comme Trump ou d'autres, mais une partie authentique de la Palestine historique s'étendant de Ras Naqoura à Rafah, et c'est la porte sur laquelle se sont écrasées les hordes colonialistes tout au long de l'histoire». Dans un communiqué de son Bureau politique, le Front Démocratique de Libération de la Palestine (FDLP) a indiqué «le plan de Trump visant à déplacer notre peuple dans la bande de Ghaza, a pour objectif notre projet national ainsi que la sécurité et les intérêts des pays désignés pour les accueillir». Le BP du FDLP considère également que le plan de Trump «n'est pas seulement une idée passagère, mais une partie intégrante d'un projet colonial américain qui vise à réorganiser les conditions de la région arabe, en généralisant la normalisation arabo-israélienne et en liquidant la question palestinienne conformément au projet israélien, qui vise les droits nationaux légitimes de notre peuple à la liberté et à l'autodétermination, l'établissement d'un État indépendant avec Al-Qods pour capitale, et le droit au retour des réfugiés». S'adressant à l'ensemble des parties palestiniennes, le FDLP les invite à «s'entendre sur une stratégie nationale pour restaurer l'unité interne, conformément aux résultats du «Dialogue de Pékin», une stratégie qui s'oppose au projet de Trump à Ghaza et celui de Netanyahu en Cisjordanie». «Après que les choses soient devenues très claires», ajoute le FDLP, «faire face au projet de liquidation de la cause Palestinienne exige que nous surmontions tout ce qui est de nature à perpétuer l'état de dispersion et de division, et en ouvrant grandes les portes de la restauration de l'unité nationale autour du projet de la libération», lit-on dans le communiqué. |
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