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Foire de la production locale: Un baromètre pour l'économie nationale

par A. Z.

Comme toute manifestation économique, le baisser de rideau, samedi dernier, sur la 32e édition de la Foire de la production algérienne (FPA), donne lieu à une évaluation qualitative de l'évènement. «Pour un pré-bilan, ce n'est que positif», a indiqué hier dimanche le Directeur général de la Société algérienne des Foires et Exportations (SAFEX), Karim Boukadoum. Lors de son passage dans l'émission «L'invité du Jour» de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, ce dernier a dressé un premier bilan très positif de la FPA.

Placée sous le thème «Notre production, pilier de notre souveraineté», cette manifestation économique d'envergure a été marquée par la participation de quelque 600 entreprises et une influence toujours croissante. «Cette édition est très spéciale, avec un slogan et une influence particuliers. Cela reflète l'importance de la production algérienne dans la thématique du développement de l'économie nationale», a ajouté l'intervenant, qui a estimé que la FPA 2024 a été assez exceptionnelle au vu de l'engouement et de la dynamique des opérateurs, de la variété des produits proposés, ainsi que de la ferveur qu'elle a suscitée. Le «Made in Bladi» commence à être ancré dans les habitudes des Algériens, a-t-il relevé. Ajoutant dans ce sillage que «c'est la première étape pour assurer un avenir avec un niveau de sécurité très important». M. Boukadoum n'a pas manqué d'assurer que l'Algérie est arrivée à un certain niveau de production où la qualité n'est plus à discuter. Et que le succès de la FPA n'est pas le fruit du hasard. «Beaucoup d'efforts ont été faits en termes de marketing et de diversification des filières dans bon nombre de secteurs citant à titre d'exemple : l'agro-industrie, l'électroménager, le cosmétique ou encore le détergent», a-t-il expliqué dans ce sens. Poursuivant son intervention, il a souligné qu'«aujourd'hui, on parle d'une multitude de secteurs, car on peut désormais construire, manger et boire algérien.

Même si on ne peut pas encore s'habiller à 100% algérien, pour le reste beaucoup de choses peuvent être faites en mode algérien à 100%», a affirmé le premier responsable de la SAFEX avant d'ajouter que «les visiteurs algériens et étrangers, ainsi que les professionnels ont constaté ce développement». Quant à l'importance bien établie de la FPA, M. Boukadoum a tenu à rappeler que ce rendez-vous reste un baromètre très puissant pour l'économie nationale qui permet de faire le débriefing de fin d'année et de tracer les objectifs de l'exercice futur et à moyen terme.