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Le
ministre des Finances, Laaziz Faid,
a réaffirmé, jeudi dernier, l'engagement de son département à renforcer
l'élargissement de l'assiette fiscale, ce qui permettra de gérer les risques
liés à l'économie informelle et aux opérations en espèces. Affirmant que
l'année 2025 sera l'année «des réformes économiques et du soutien à la
stabilité».
Intervenant lors de la réunion de la Commission nationale d'évaluation des risques de blanchiment d'argent, de financement du terrorisme, et de financement de la prolifération des armes de destruction massive, tenue au siège du ministère, M. Faid a mis en avant «les importantes mesures contenues dans la Loi de finances 2025. Notamment la généralisation des moyens de paiement électronique, à même de renforcer la transparence des opérations et d'assurer leur traçabilité, et dont l'entrée en vigueur est prévue à partir de janvier 2025». Lors de cette réunion, le ministre a rappelé la nécessité de «maintenir le même rythme de travail pour le Comité de coordination nationale», d'autant plus que les défis qui se posent «ne tolèrent aucun relâchement ou atermoiement». Pour rappel, la Loi de finances (LF) pour l'année 2025 consacre l'élargissement de l'assiette fiscale et introduit plusieurs incitations et dispositions de simplification au profit de diverses activités économiques, sans pour autant inclure de nouveaux impôts. Le premier argentier du pays voulait ainsi s'assurer du degré de préparation des acteurs de son secteur pour, à la fois, renforcer l'élargissement de l'assiette fiscale et la généralisation des solutions de paiement électronique dès le début de l'année 2025. A noter qu'à l'ordre du jour de la réunion, figurait l'examen des priorités fixées notamment de propositions concernant «des mesures complémentaires pour atténuer les risques de blanchiment d'argent, et de financement et de lutte contre le terrorisme, afin de les soumettre à la Commission nationale pour approbation», selon le communiqué rendu public par le ministère. La réunion a permis, en outre, de débattre du déroulement des travaux du Comité de coordination nationale pour la levée des réserves du groupe d'action financière (GAFI)» Au terme de la rencontre, M. Faid a présenté «des projets et des décisions relatifs à l'adoption de feuilles de route des secteurs non prioritaires en lien avec les huissiers de justice, les avocats, le secteur des paris et jeux, les commissionnaires en douanes, la profession des experts comptables et des comptables agréés ainsi que la profession des commissaires aux Comptes».Il a été également question de l'adoption du «mécanisme proposé par le Comité technique chargé de la mise en œuvre des feuilles de route de tous les secteurs concernés et de la nécessité d'accélérer la création de Groupes de travail chargés des évaluations spécifiques des personnes morales et des associations à but non-lucratif. |
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