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Le ministre de l'Éducation
nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui,
poursuit ses rencontres bilatérales avec les Syndicats du secteur, entamées
depuis le 5 décembre dernier, favorisant ainsi la concertation et le dialogue
autour des questions pédagogiques et des préoccupations socioprofessionnelles
posées.
Le ministre s'était engagé devant les Syndicats à être à l'écoute de leurs préoccupations, et les concernés ont été informés qu'ils auront les réponses notamment sur les dossiers et revendications communes après la tenue des rencontres avec l'ensemble des Syndicats agréés. Le ministre s'est entretenu, samedi dernier, avec le président du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale (SNCCOPEN) et les membres de son Conseil national. Et ce, après avoir reçu auparavant d'autres syndicats. Le ministre a tenu à souligner que ces rencontres bilatérales avec l'ensemble des partenaires sociaux, « procèdent d'une conviction profonde qu'elles constituent un espace privilégié et utile de concertation sur les questions socioprofessionnelles liées aux fonctionnaires du secteur ainsi qu'une opportunité pour soulever et examiner les préoccupations pour leur prise en charge dans le cadre de la législation en vigueur, pour réaliser de meilleurs résultats au profit du secteur de l'Éducation et de ses personnels ». Le président et les membres du SNCCOPEN ont exprimé leurs préoccupations portant essentiellement sur l'aspect socioprofessionnel. Ils ont ainsi exposé les préoccupations des corps communs et des ouvriers professionnels, notamment en ce qui concerne les missions, la formation, les mouvements de transfert, les conditions de travail dans certaines wilayas, outre le dossier des uvres sociales. Ils ont également soulevé des questions en relation avec la conférence nationale pour l'évaluation de la transformation numérique dans le secteur de l'Education nationale, ainsi que certaines préoccupations d'ordres local et individuel. M. Saâdaoui a rappelé devant les Syndicats qu'il a déjà reçu que le traitement des préoccupations et des questions posées «se fera selon leur nature». Précisant que le ministère interviendra directement dans les dossiers nécessaires, en tenant le partenaire social informé des modalités suivies dans le traitement des dossiers impliquant la prise de mesures et continuera à écouter les préoccupations soulevées par les organisations syndicales restantes. «On est dans le wait and see» nous dira Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), qui a été reçu avec une délégation de son syndicat, jeudi dernier, par le ministre de l'Education. Affirmant que les réponses sur les dossiers nécessaires ne seront connues qu'après la fin des rencontres avec les partenaires sociaux. Contacté par nos soins, M. Amoura a affirmé que son syndicat a exposé un ensemble de préoccupations et de propositions portant essentiellement sur le dossier des uvres sociales et certaines revendications socioprofessionnelles ainsi que l'aspect pédagogique et éducatif. Notamment ce qui a trait aux programmes et méthodes d'enseignement, à la révision de l'aspect organisationnel de l'examen du Baccalauréat, outre l'évaluation des acquis de la fin du cycle d'enseignement primaire. Le SG du Satef a affirmé que son syndicat a encore une fois affirmé auprès du ministre de l'Education, lors de la réunion de prise de contact que le statut particulier des fonctionnaires de l'Education nationale qui sera promulgué, avant la fin de l'année en cours, va permettre une meilleure organisation professionnelle, mais sans un impact important sur le pouvoir d'achat. Il dira que « nous avons affirmé devant le ministre que seule une révision du régime indemnitaire, avec des augmentations conséquentes, permettra d'améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires de l'Education ». |
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