|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a coprésidé, vendredi, au siège de la présidence
de la République, avec le président de la République d'Afrique du Sud, pays
frère, M. Cyril Ramaphosa, la cérémonie de signature
de mémorandums d'entente entre les deux pays dans plusieurs secteurs.
A cette occasion, les deux présidents ont signé la Déclaration commune de partenariat stratégique entre l'Algérie et l'Afrique du Sud. Un mémorandum d'entente dans le domaine de la recherche agronomique et un mémorandum d'entente entre l'Agence spatiale algérienne (ASAL) et l'Agence spatiale nationale sud-africaine (SANSA) ont été signés lors de la cérémonie. Un mémorandum d'entente dans le domaine de l'entrepreneuriat et de l'innovation, un autre sur la coopération économique et un dernier en matière d'entraide juridique et judiciaire ont également été signés entre les deux pays. Le procès-verbal de la 7e session de la Haute Commission bilatérale algéro-sud-africaine de coopération a aussi été signé à cette occasion. Peu avant, le président de la République a coprésidé avec son homologue sud-africain les travaux de la réunion de la Haute Commission bilatérale algéro-sud-africain de coopération. Auparavant, le président de la République s'est entretenu, en tête-à-tête, avec son homologue sud-africain, auquel il a réservé un accueil officiel à la hauteur de sa stature et des relations liant les deux pays. Le président sud-africain est arrivé, jeudi soir, à Alger dans le cadre d'une visite d'Etat à l'invitation de son frère, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Jeudi, à l'occasion de la tenue du Forum économique Algérie-Afrique du sud, le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Mohamed Boukhari a mis l'accent sur la nécessité de renforcer la coopération entre l'Algérie et l'Afrique du Sud, afin de hisser le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Le ministre a plaidé, à l'ouverture des travaux, tenus à l'Hôtel Sheraton, pour la mise en place, à travers ce Forum, d'un mécanisme commun de coopération et de consolidation des relations commerciales, notamment en matière de promotion des exportations. Tout en appelant à « définir et développer les priorités de la coopération commerciale entre nos deux pays, selon le principe gagnant-gagnant ». Il a ainsi souligné l'importance d'ouvrir le marché sud-africain aux produits algériens et vice-versa, et ce, dans le but de développer un partenariat économique et commercial au mieux des intérêts communs des deux pays. Un objectif qui semble désormais à portée de main, notamment avec l'adhésion des deux pays à l'Initiative de commerce continental guidé qui permet aux opérateurs économiques d'effectuer des échanges commerciaux avec leurs homologues des pays partenaires sans restriction douanières. Le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, abonde dans le même sens, en affirmant que l'adhésion de l'Algérie et de l'Afrique du Sud à l'initiative de commerce guidé de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) représente une « opportunité » pour renforcer la coopération bilatérale. En précisant que « cette adhésion nous offre aujourd'hui l'opportunité de renforcer les échanges commerciaux et d'en améliorer la qualité pour répondre aux aspirations de nos peuples ». Pour M. Moula, l'élargissement des marchés régionaux constitue une « étape importante pour soutenir les producteurs et les consommateurs africains tout en favorisant l'intégration économique entre les pays du continent ». Et de souligner que le travail collectif des Etats africains est désormais « indispensable pour stimuler nos économies et créer de nouvelles opportunités d'investissement ». Précisant que « les entreprises algériennes sont prêtes à collaborer pleinement avec leurs homologues sud-africaines ». Le président du CREA a évoqué les réformes « profondes » engagées par l'Algérie, notamment celles relatives à loi sur l'investissement et l'accélération de la cadence de la numérisation. Ces réformes, a-t-il précisé, ont permis d'enregistrer près de 10.500 projets d'investissement via l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI). Il a également indiqué que ces réformes ont permis de lever toutes les contraintes entravant les activités des entreprises et des investisseurs. L'industrie automobile locale est une des opportunités de coopération Le ministre sud-africain du Commerce, de l'Industrie et de la Concurrence, Parks Tau, a souligné que l'Algérie dispose d'une économie vitale qui offre d'importantes opportunités d'investissement dans de nombreux secteurs, ce qui peut garantir un renforcement des relations commerciales et d'investissement entre les deux pays. En estimant que les échanges commerciaux entre les deux pays « n'ont pas atteint le niveau des aspirations ». Selon le responsable sud africain, ce forum est donc une excellente opportunité pour les hommes d'affaires des deux pays de coopérer et d'exploiter les opportunités d'investissement. Notamment, souligne-t-il, dans les secteurs tels que l'industrie chimique, l'industrie automobile, l'innovation, les infrastructures et l'économie numérique, tout en prévoyant une énergie verte. Soulignant que les efforts de l'Algérie pour lancer une industrie automobile locale constituent une opportunité importante pour la coopération entre les deux pays. M. Tau a expliqué que « l'Algérie a une économie dynamique et diversifiée ce qui offre une excellente opportunité aux entreprises sud-africaines d'entrer sur ce marché et d'investir », rappelant l'importance du partenariat stratégique entre l'Algérie et l'Afrique du Sud. Et d'évoquer le soutien de l'Algérie à l'Afrique du Sud, en général, et au leader Nelson Mandela, en particulier. Les intervenants ont souligné l'importance de conjuguer les efforts des pays africains pour le développement durable du continent. |
|