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Le président de
l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali,
s'est insurgé avant-hier, contre l'ingérence du Parlement européen et de
certains cercles politiques et médiatiques français dans les affaires internes
de l'Algérie.
A travers un communiqué rendu public, le président de l'APN a qualifié cette ingérence de « tentative flagrante de déstabilisation visant à détourner l'attention des violations réelles des Droits de l'Homme et du Droit international dans d'autres régions du monde». Le président de l'APN s'est interrogé sur ce qui reste des principes fondamentaux, tels que la séparation des pouvoirs et l'indépendance de la justice, dans les pays qui prétendent donner des leçons à l'Algérie. En rappelant que «l'Algérie est un État souverain et que son système judiciaire, sous l'autorité de la Justice algérienne, assure la protection des droits et des libertés des citoyens ». M. Boughali a souligné, dans ce sens, que toute tentative de nuire à la sécurité et à la stabilité du pays serait fermement réprimée par les Autorités compétentes, en référence aux actions légales que la Justice algérienne pourrait entreprendre contre les éléments perturbateurs. Dans le même temps, le président de l'APN a dénoncé l'agression sioniste en Palestine, qualifiant l'action sioniste de «barbarie». Il a loué l'engagement de la diplomatie algérienne en soutien à la Cause palestinienne et a réaffirmé la position de l'Algérie vis-à-vis de la Cause sahraouie. Alors que l'affaire Sansal' est entre les mains de la Justice algérienne, une cabale politico-médiatique féroce contre l'Algérie s'est déclenchée. Et ce, à travers des campagnes médiatiques et parlementaires orchestrées notamment par l'extrême droite en France. Certaine presse et certains parlementaires français se sont emballés pour s'attaquer à l'Algérie, avec des propos virulents et démesurés sous prétexte de défendre le droit à la liberté des expressions, «la culture » et «les écrivains». Oubliant apparemment, ce qui se passe dans certaines régions du monde en matière de violation des Droits de l'Homme. Certains sont allés s'immiscer dans les affaires de la Justice algérienne. Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe avait affirmé que « la détention de Sansal est sans fondement» en la qualifiant également «d'inacceptable». Boualem Sansal a été arrêté le 16 novembre dernier à l'aéroport international d'Alger, en provenance de France. |
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