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L'Algérie dispose d'un
réseau routier de plus de 141.000 kilomètres avec des ouvrages d'art
impressionnants, c'est le plus grand réseau dans l'Afrique aux côtés de celui
de l'Afrique du Sud. Un réseau routier qui répond aux exigences des citoyens,
aux ambitions de la mobilité et l'économie nationale, a indiqué hier le
secrétaire général de l'Association routière algérienne (ARAL), Ali Chekroune. Un acquis qui doit être absolument développé et
préservé en premier lieu, a-t-il plaidé.
Invité de la radio algérienne, M. Chekroune a cité, dans ce sens, les grandes réalisations, entre autres, l'autoroute Est-Ouest et la transsaharienne avec un réseau de 9.400 kilomètres bitumés. Et ce, avec des ouvrages d'art, des ponts suspendus et des tunnels qui répondent aux normes de la mobilité et de la sécurité routière. Pour préserver ces acquis, l'invité de la radio a recommandé « le respect des données techniques pour assurer la durabilité de ce réseau».Et d'insister sur le réseau routier dans le sud du pays qui est particulièrement vulnérable car exposé aux variations climatiques et la différence des températures entre le jour et la nuit ainsi que la densité du trafic lourd. Sachant qu'actuellement, dit-il, «le réseau routier du grand Sud accompagne une dynamique économique importante, avec le développement de l'agriculture saharienne, les mines et l'énergie». Précisant que l'augmentation de l'intensité de la circulation notamment des engins lourds et les aléas climatiques dans cette région entraînent une dégradation de l'état des routes (des contractions, des dilatations, des fissures et des arrachements). Précisant qu'heureusement, les solutions existent plaidant pour l'adaptation du revêtement du réseau routier aux nouvelles technologies et aux nouvelles techniques de construction des routes et des ouvrages d'art, en prenant en compte la variabilité climatique. En ce qui concerne l'entretien des routes qui préoccupe souvent et les pouvoirs publics et les usagers de la route, le secrétaire général de l'ARAL a affirmé qu'aujourd'hui «on voit qu'il y a partout des maisons cantonnières qui s'occupent de la réhabilitation et l'entretien du réseau routier». En précisant qu'effectivement ces maisons veillent à la qualité, la sécurité, et sur l'entretien des routes. En précisant à titre indicatif que l'entretien d'un kilomètre de route coûte entre 14 et 26 millions de dinars, selon la nature des routes et des entretiens. En soulignant que «l'Algérie fait de l'entretien une locomotive pour maintenir le réseau routier en sa qualité et sa sécurité au service de ses usagers». Et d'affirmer que l'entretien du réseau routier se fait sur la base d'expertise, d'étude et de relevés afin de trouver la solution adéquate et adaptée à chaque situation. Pour rappel, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a affirmé, récemment, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), que son département ministériel accordera, lors de la prochaine phase, une priorité à l'entretien des routes afin de les préserver et de réduire les coûts des interventions de réhabilitation. Avec l'objectif d'entretenir une moyenne de 10% du réseau routier annuellement. |
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