La salle des conférences de la faculté de droit et sciences politiques a abrité en fin de semaine un séminaire national traitant de la cybercriminalité. Il a été organisé en collaboration avec le laboratoire de droit privé comparé, en présence de responsables de la police et de la justice, à l'intention des étudiants et leurs enseignants ainsi que le personnel administratif. Au menu figuraient seize communications animées par des enseignants-chercheurs venus des universités de Blida, Alger 3, Skikda, Djelfa, Relizane et Oran en plus de ceux de Chlef. Les communications ont été suivies de longs débats.

La cybercriminalité représente aujourd'hui une menace réelle pour la société. Le développement des réseaux de communication, la généralisation d'internet, de même que l'accès continu aux informations ont conduit au développement de la cybercriminalité. Les cybercriminels portent atteinte à la vie privée en volant des données sensibles (mots de passe, informations bancaires, photos etc … ) et touchent tout le monde, particuliers, petites et moyennes entreprises (PME ) et grandes entreprises. Des orateurs ont mis en exergue les impacts de la cybercriminalité ainsi que les approches pour l'accès aux informations.

Avant la clôture de la journée, seize recommandations ont été faites par une commission installée à cet effet et lues aux participants. Parmi ces recommandations, multiplier les campagnes de sensibilisation sur les menaces que cela représente et prodiguer des conseils en matière de protection notamment contre la fraude et les escroqueries. Il s'agit aussi d'intensifier les efforts pour une meilleure prise de conscience à l'égard des nouvelles technologies, avec l'implication des médias et la société civile qui peuvent jouer un rôle déterminant en la matière.