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Le
président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune,
a signé hier la loi de finances 2025 au siège de la présidence de la
République, en présence de hauts responsables de l'Etat.
Une loi de finances qui selon les présidents des groupes parlementaires des deux chambres est la plus importante en termes de budget depuis l'indépendance. Et avec des dispositions qui visent le renforcement de la croissance économique et boostent davantage les investissements, tout en préservant et en améliorant le pouvoir d'achat du citoyen et en accélérant la transformation numérique. Pour rappel, le ministre des Finances, Laaziz Faïd, avait affirmé lors de l'adoption du texte de loi de finances 2025 par les membres du Conseil de la Nation, le samedi 16 novembre 2024, que « cette loi consacre des engagements importants du président de la République, visant à préserver et soutenir la dynamique de développement enregistrée durant les cinq dernières années ». Notamment, précise -t-il, en matière « d'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen, la diversification de l'économie à travers la promotion de l'investissement, la relance des grands projets structurants, la promotion de la transition énergétique, l'accélération de la transformation numérique des services de l'Etat pour appuyer l'économie du savoir, la maîtrise de la gestion de la dette publique, et la mobilisation de ressources supplémentaires ». En d'autres termes, dira-t-il, « cette loi permettra également de trouver un équilibre entre la satisfaction des besoins des citoyens et les mesures à prendre pour assurer la résilience continue de l'économie nationale dans ce contexte mondial marqué par des fluctuations et des déséquilibres économiques ». Le ministre des Finances a rappelé que ce texte représente la troisième loi de finances élaborée et débattue conformément aux règles et principes stipulés par la loi organique 18-15 relative aux lois de finances. M. Faïd a mis en avant l'intérêt que porte le gouvernement à la prise en charge des observations des membres. Le président de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la Nation, Miloud Hanafi, avait affirmé pour sa part que « le budget prévu par le texte de loi de finances 2025, est le plus important depuis l'indépendance ». « Il constitue un grand pas vers la consécration de notre souveraineté économique fermement attachée à la préservation du caractère social de l'Etat, en réponse aux aspirations du citoyen qui demeure au cœur des priorités du président de la République ». La Cour constitutionnelle avait notifié au président de la République sa décision portant déclaration d'inconstitutionnalité des amendements apportés par l'APN contenus dans les quatre de quatre articles (23, 29, 33 et 55) du texte adopté par le Parlement portant loi de finances 2025. Et ce, en réponse aux réserves et aux deux saisines déposées par le président du Conseil de la Nation et le Premier ministre qui ont soulevé des préoccupations quant à la conformité de ces articles avec l'article 147 de la Constitution. Les principaux indicateurs du cadrage macroéconomique et budgétaires de la loi de finances pour l'année 2025 reposent sur un prix de référence fiscal du baril de pétrole brut retenu de 60 dollars sur la période 2025-2027. Sachant que le prix du marché du baril est maintenu à 70 dollars sur la même période. La loi prévoit une hausse de 3,5% des recettes budgétaires en 2025 qui devraient atteindre 8.523,06 milliards DA, alors que les dépenses budgétaires devront augmenter de 9,9% à 16.794,61 milliards DA. Toujours selon la loi de finances, la croissance économique de l'Algérie devrait atteindre 4,5% en 2025, tandis que la croissance hors hydrocarbures serait de 5%. |
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