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La disponibilité des produits pharmaceutiques
sur le marché national est devenue un sujet de préoccupation majeur chez les
pouvoirs publics et les professionnels de la santé. Après plus de trois ans de
la mise en place de l'Observatoire de veille sur la disponibilité des produits
pharmaceutiques, les responsables de ce secteur ont, à travers une série de
réunions avec les parties prenantes, procédé à la réorganisation dudit
observatoire. Et ce, pour mieux cerner le problème de la tension sur les
médicaments et les dispositifs médicaux. Et traiter efficacement toutes les
problématiques liées aux perturbations d'approvisionnement et la garantie
continue de la disponibilité des produits essentiels sur le marché national.
Contacté par nos soins, Mouad Tabainet, président de l'Association nationale des pharmaciens algériens (Anpha), membre permanent de l'observatoire en question, a affirmé qu'une série de rencontres ont eu lieu dernièrement pour réorganiser le fonctionnement de l'observatoire. Expliquant que l'observatoire était sous forme d'une plénière ou tout le monde assistait. «Mais aujourd'hui, nous sommes allés vers des groupes techniques (dans le but de réduire les intervenants et de spécialiser les discussions). D'où la nécessité d'aller vers la création de trois groupes de travail. A savoir une commission pour les produits pharmaceutiques du marché, une commission pour les produits pharmaceutiques destinés aux hôpitaux, et une commission intersectorielle. Tel qu'il a été annoncé dans un communiqué rendu public par le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, sur sa page officielle (Facebook)». M. Tabainet a également souligné qu'après plusieurs tentatives, le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique et les membres de l'observatoire représentant différents établissements pharmaceutiques (fabricants, importateurs, distributeurs) ainsi que les ordres, associations et syndicats de médecins et de pharmaciens, interviennent chaque fois pour améliorer le canevas du rapport de signalement des disponibilités et des tensions sur les produits pharmaceutiques. Ils ont ainsi opté pour «un modèle standardisé pour signaler les produits pharmaceutiques confrontés à une pénurie ou une pression sur le marché national». C'est d'ailleurs ce qui a été évoqué dans le communiqué du département de Ali Aoun. En précisant que toutes les parties prenantes œuvrent pour être à jour et digitaliser les signalements pour que toutes les choses soient claires. Il dira d'ailleurs que son association est conviée à assister à une rencontre pour mettre le point sur cette nouvelle réorganisation et faire le point de situation sur la disponibilité des produits pharmaceutiques, la semaine prochaine. A noter que le ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique a affirmé dans son communiqué qu'une série de réunions ont été tenues dernièrement à la Direction générale de la Production pharmaceutique, au sein du ministère, en présence des différents acteurs du secteur. Et ce, en exécution des instructions du président de la République et dans le cadre du contrôle de la disponibilité des produits pharmaceutiques et de la continuité des travaux de l'Observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutiques. Ces réunions ont été tenues en présence des représentants de plusieurs ministères (Défense nationale, Intérieur, Collectivités locales et Aménagement du territoire, Santé, Travail, Emploi et Sécurité sociale), ainsi que des représentants de l'Agence nationale de sécurité sanitaire(ANSS), de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), du groupe Saidal, ainsi que les organisations syndicales et professionnelles déjà citées. Les membres de l'observatoire ont convenu, selon le communiqué, d'une définition unifiée du terme «disponibilité du produit pharmaceutique». |
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