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Malgré le plan de
déstabilisation pour écarter l'Algérie du Comité exécutif de la CAF et les
innombrables tentatives de Fouzi Lekjaâ
et son lobby, la diplomatie algérienne et Walid Sadi ont réussi à mettre en
échec ce plan.
Tout a commencé, lors de la 46e assemblée générale ordinaire de la CAF, tenue à Addis-Abeba, en Éthiopie, lorsque certains membres influents de l'instance continentale ont souhaité une candidature tunisienne pour déjouer les pronostics lors des élections et barrer la route au représentant algérien. Pire encore, des sources indiquent que certains Algériens, présents lors de l'AGO d'Addis-Abeba, ont joué le jeu pour inciter et encourager les Tunisiens à déposer leur candidature pour fausser les calculs de Walid Sadi. Pourquoi ? La question reste posée. Victime de coups bas, Sadi a choisi le dernier moment, juste avant l'expiration du délai du dépôt des candidatures pour déjouer les plans du lobby de Fouzi Lekjaa. Le président de la FAF a minutieusement préparé son plan. Par cette tactique, le président de la FAF a déjoué tous les plans des ennemis du football algérien. Cela a surpris la presse marocaine pour sortir son artillerie et critiquer la FAF et l'Algérie, en même temps. On se demande pourquoi les Marocains se mêlent-ils de ces élections qui ne les concernent ni de près, ni de loin. En football, on a coutume de dire que «le meilleur moyen de défendre c'est d'attaquer». Walid Sadi a choisi le moment propice et semble bien parti pour permettre à l'Algérie de retrouver sa place à la CAF. En effet, le président de la FAF, Walid Sadi, a officiellement déposé son dossier de candidature à l'élection au Comité exécutif de la CAF, prévue en mars 2025 au Caire, en Egypte. Le responsable algérien occupe actuellement le poste de vice-président de l'Union Nord-africaine de football et président de la Commission des compétitions de l'instance pour l'année 2024. Tous les signes indiquent que l'Algérie devrait faire son retour dans l'organe décisionnel de la CAF, depuis son départ en 2017. C'est la conséquence directe du retrait de la candidature du Tunisien Hussein Jenayah qui avait pourtant le soutien de Faouzi Lekjâa et ses proches collaborateurs. Mais, il fallait compter sur la vigilance des Algériens. Le retrait du candidat tunisien a laissé la voie libre à Walid Sadi. Cette décision tunisienne laisse donc Walid Sadi seul en lice, ouvrant un boulevard à l'Algérie pour récupérer ce poste stratégique. Le président de la FAF, Walid Sadi devrait, en tant que candidat unique, rejoindre le 12 mars prochain, le Comité exécutif de la CAF et ce, après plusieurs tentatives de blocage orchestrées par le Maroc, sous l'impulsion de Fouzi Lekjaa. Certaines sources affirment même que le Maroc et son influent président de la FRMF avaient multiplié les démarches pour empêcher l'Algérie de retrouver sa place au COMEX pour consolider davantage l'influence marocaine au sein de la CAF. Mais peine perdue. Le travail mené discrètement et efficacement par les Algériens a fini par apporter ses fruits. Ainsi, après s'être retrouvé seul candidat à la présidence de la FAF, Walid Sadi se retrouve sans concurrent pour accéder au COMEX de la CAF. |
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