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Une Conférence nationale
pour évaluer la transition numérique dans le secteur de l'Education sera
organisée incessamment, et ce dans le but de faire le point sur les
réalisations, les objectifs atteints jusque-là, les défis et les difficultés
qu'ils soient organisationnels, techniques, matériels ou autres afin d'y
remédier. Cette conférence nationale sera précédée par des rencontres aux
niveaux local et régional qui devront commencer à partir du 18 novembre
prochain, pour se conclure avec la tenue de la Conférence nationale qui regroupera
l'ensemble des intervenants et les concernés par la numérisation dans le
secteur de l'Education.
Un sondage sur cette transition numérique sera élaboré par le ministère de l'Education pour qu'il soit adapté et adressé, aussi bien, aux services des directions de l'Education, qu'aux inspecteurs, directeurs des établissements, enseignants et associations de parents d'élèves. Ces derniers auront ainsi la possibilité de faire de leur côté une évaluation précise sur cette transition numérique (les points forts et les points faibles de cette transformation numérique). Il faut rappeler que certaines voix notamment parmi les syndicats, ont fait état de certaines difficultés, relatives à la numérisation, doivent être résolues. Le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste) avait, à l'issue de la tenue de son assemblée générale, les 7,8, 9 novembre derniers, à Constantine, évoqué cette transition numérique. Affirmant, dans un communiqué rendu public que «malheureusement cette transition numérique à travers ses applications s'est transformée d'un moyen visant à faciliter divers processus techniques et administratifs liés au parcours professionnel des enseignants et un outil pour la transparence et la réalisation du principe de l'égalité des chances, en un moyen complexe et une série d'obstacles et de difficultés, devenant ainsi une source de tensions et de troubles». Notamment, précise-t-on, pour le cas du mouvement de transfert ou de mobilité géographiques des enseignants, ou par rapport aux transferts des élèves d'un établissement à un autre ou d'une wilaya à une autre. Cette conférence devrait permettre de s'arrêter sur les points positifs et négatifs de cette transition numérique, permettant ainsi aux intervenants de faire des propositions constructives et trouver des solutions adaptées à tous types de difficultés rencontrées puisqu'il s'agit bien d'une nouvelle expérience que ce soit pour l'administration ou pour la famille éducative en général. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait, rappelle-t-on, à maintes reprises, ordonné une accélération de la numérisation à tous les niveaux et dans l'ensemble des secteurs. |