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Le ministère de l'éducation nationale a
convié les 29 syndicats agréés représentant le secteur pour assister à la
présentation du rapport financier et moral de l'activité actuelle de la
commission nationale des œuvres sociales, jeudi prochain. Et ce, en prévision
de l'organisation imminente de l'élection de ces membres au niveau national et
régional.
Des voix se sont faites entendre dans le milieu syndical sur le retard dans le renouvellement de l'instance ou pour la prolongation du mandat de l'actuelle de la commission. Sachant que le mandat de trois ans accordés à la Commission nationale des œuvres sociales de l'éducation nationale (Cnoste) est arrivé à terme à la fin du mois de juillet dernier. Contacté par nos soins, Sadek Dziri, président de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef) a affirmé que l'élection de nouveaux membres est nécessaire pour ne pas pénaliser les cotisants ou les travailleurs du secteur en général. Le président de l'Unpef a affirmé que son syndicat va d'ailleurs se prononcer après la présentation du rapport. Pour ce qui est de la gestion centralisée des œuvres sociales de l'éducation, notre interlocuteur précise que cette forme de gestion est la plus appropriée notamment par le fait que les membres des commissions sont élus et non pas désignés. Son syndicat est favorable au changement des décrets 303- 82 et 179-82 qui précisent les conditions et modalités de gestion et de comptabilité des œuvres sociales pour les fonctionnaires, pour permettre une gestion meilleure des œuvres sociales. Car, dit-il, le point noir de cette gestion est l'impossibilité d'investir ces fonds des œuvres sociales dans des petits projets en faveur des travailleurs, au lieu de se contenter d'une consommation ou partage de ces fonds sur les cotisants. Autrement dit, affirme-t-il, «nous avons une masse financière assez importante, mais on n'arrive pas à l'investir dans des petits projets qui peuvent fructifier ces fonds et répondre aux besoins réels des travailleurs». Le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) défend toujours l'idée de décentraliser la gestion des œuvres sociales, au lieu de la laisser entre les mains d'une commission centrale avec toutes les contraintes qui en découlent (les difficultés de suivre de près les dossiers par les travailleurs eux-mêmes). Tous les secteurs de la fonction publique adoptent cette méthode de «décentralisation » à l'exception du secteur de l'éducation, selon ce syndicat. |