|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Dans le cadre des élections du
comité exécutif de la CAF, l'Algérien Walid Sadi, sans concurrent au départ,
semblait bien parti pour représenter la région d'Afrique du Nord, un siège
resté cavant depuis l'arrestation de l'ancien président de la fédération
tunisienne de football, Wadie Jary,
par les autorités tunisiennes l'an dernier. Revirement de situation. Une
manœuvre a déjà commencé pour barrer la route au président de la FAF.
En effet, selon nos sources, les dirigeants de la commission directoire ont engagé, contre toute attente, des pourparlers avec les responsables de la CAF pour bénéficier d'une dérogation pour intégrer le comité exécutif de la confédération africaine de football. A cet effet, le directoire de la fédération tunisienne de football a proposé Houcine Jenayah. Toujours selon nos sources, le directoire a su obtenir l'accord de Patrice Motsepe, président de la CAF, pour permettre à la Tunisie de présenter un candidat à l'élection, prévue le 12 mars prochain au Caire. Mais de quel droit réglementaire la CAF a-t-elle donné son accord ? Il y a anguille sous roche car le cadre réglementaire de la CAF stipule que les fédérations dirigées par des comités temporaires sont exclues des élections et des droits de vote lors des assemblées générales. Cela a constitué un avantage considérable et décisif pour Walid Sadi, qui pourrait se présenter aux élections sans adversaire. Mais, il semble lors de la dernière assemblée générale de la CAF, tenue à Addis-Abeba, en Éthiopie, tout a changé. Certains membres influents de l'instance continentale ont souhaité une candidature tunisienne pour déjouer les pronostics lors des élections et affaiblir les chances du représentant algérien. Fouzi Lekjaa est cité comme l'instigateur principal de ces agissements antisportifs et anti réglementaires à la fois. Pire encore, des sources indiquent que certains algériens, présents lors de l'AGO d'Addis-Abeba, ont joué le jeu pour inciter les tunisiens à déposer leur candidature pour barrer la route à Walid Sadi. C'est grave. Pourtant, la victoire de Walid Sadi permettrait une présence algérienne au sein des instances dirigeantes de la CAF, mais aussi de garantir une représentation active du football algérien dans les prises de décision à l'échelle continentale. En effet, la candidature du président de la FAF pourrait représenter une opportunité significative pour l'Algérie dans le paysage footballistique africain. |