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Lundi, 395e jour de
l'agression contre Ghaza, le nombre de victimes des
bombardements de l'armée sioniste contre les civils s'est élevé à 43.374
martyrs et 102.261 blessés, a indiqué, hier, le ministère de la Santé de
l'enclave assiégée. La même source a indiqué que l'armée d'occupation a commis
3 massacres lors des précédentes 24 heures, faisant au moins 33 martyrs et 156
blessés, et que ce chiffre ne tient pas compte d'un certain nombre de blessés
et de martyrs toujours sous les décombres et dans les rues, en raison de
l'inaccessibilité pour les équipes de sauvetage.
Au Liban, le bilan des bombardements israéliens, depuis octobre 2023, s'est élevé à 2.986 martyrs et 13.402 blessés, a indiqué dimanche soir le ministère de la Santé, précisant que les attaques des dernières 24 heures ont fait 18 martyrs et 83 blessés. La même source a ajouté qu'au moins 772 femmes et enfants font partie des martyrs. Dimanche, le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé avoir remis à l'ONU une lettre signée par 52 pays et deux organisations, demandant l'arrêt des livraisons d'armes à Israël. « Nous avons rédigé une lettre commune appelant tous les pays à cesser la vente d'armes et de munitions à Israël. Nous avons remis cette lettre, qui compte 54 signataires, à l'ONU le 1er novembre », a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, lors d'une conférence de presse à Djibouti, où il participait à un sommet de partenariat Turquie-Afrique, rapporte Al Jazeera. Selon la même source, figurent parmi les signataires l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Brésil, la Chine, l'Iran et la Russie, ainsi que la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique. Par ailleurs, lundi, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme a indiqué que les colons israéliens continuent, avec le soutien du gouvernement, de construire des avant-postes illégaux en Cisjordanie occupée à un rythme sans précédent, précisant que 43 nouveaux avant-postes d'implantation ont été érigés entre octobre 2023 à octobre 2024. Plus de 100.000 personnes sans nourriture et sans eau dans le nord de Ghaza Le porte-parole de l'agence palestinienne de la protection civile à Ghaza a déclaré, dimanche, lors d'un point de situation dans le nord de l'enclave, après plusieurs semaines de siège de l'armée sioniste, que « plus de 100.000 personnes sont sans nourriture, sans eau et sans médicaments ». «Les bombardements continus des forces israéliennes ciblent les maisons habitées de la région. Alors que le système de santé local et la protection civile sont hors service », a-t-il ajouté, rappelant que l'armée israélienne « n'autorise pas les opérations de sauvetage ni la récupération des corps des victimes ». Hier, les bombardements sur différentes régions de Ghaza ont fait, jusqu'à 16 heures locales, 33 martyrs, dont 22 dans le nord, ont indiqué des sources médicales à Al Jazeera. A Beit Lahia, dans le nord de Ghaza, le bombardement de deux maisons a fait 7 martyrs et plusieurs blessés, rapporte Al Jazeera. Ce chiffre a été revu à la hausse à 15 martyrs, vers 16h30 (heure locale), par la même source, précisant que l'attaque a visé deux maisons de la famille Abu Samra et Za'rob, dans la rue Al-Hatabiya à Beit Lahia. L'agence d'information palestinienne Wafa a rapporté également « un certain nombre de martyrs et des blessés » dans un bombardement d'une maison et dans le camp de Nuseirat, dans le centre de Ghaza. La même source a rapporté également le martyr d'un enfant à l'hôpital Al-Mamadani après détérioration de son état de santé suite à son évacuation de l'hôpital Kamal Adwan. Des sources médicales ont indiqué à Wafa que plusieurs personnes ont été blessées dans un bombardement d'un drone israélien qui a visé une maison dans la région de Qizan Rashwan, au sud de la ville de Khan Younes, dans le sud de l'enclave. Toujours dans le sud de Ghaza, un bombardement à l'est de la ville de Rafah a fait 2 martyrs et des blessés. Des enfants blessés dans une clinique Lundi, le ministre libanais de la Santé, Firas Al-Abyad, a déclaré : « Malheureusement, jusqu'à présent, 8 hôpitaux sont complètement hors service au Liban ». Après Ghaza, où quasiment la totalité des établissements hospitaliers sont hors service, l'armée génocidaire d'Israël applique la même stratégie de la terre brûlée au Liban. Dimanche, le directeur de l'hôpital public de Baalbek, Dr Abbas Shaker, a déclaré que l'établissement avait subi des dégâts suite à un bombardement israélien sur un café à quelques dizaines de mètres de là, dans le quartier de Ras al-Aïn. Le Dr Shaker a rassuré la population de la région de Baalbek Al-Harmel que « les dégâts causés à l'hôpital sont mineurs et que dans les 24 heures, les vitres brisées seront remplacées, et qu'il n'y a aucune entrave à notre travail, et nous vous assurons que nous sommes toujours en pleine préparation ». Les attaques israéliennes visent également les secouristes. Dimanche également, le ministère libanais de la Santé a déclaré que « deux ambulanciers ont été tués lors d'un raid israélien contre un centre de santé à al-Bazouriyeh, près de Tyr, dans le sud du pays », rapporte Al Jazeera. Selon la même source, le Centre des opérations d'urgence de santé publique a confirmé, dans un communiqué, que l'attaque israélienne avait entraîné la mort de deux ambulanciers et la blessure de plusieurs autres. A Ghaza, les attaques contre les hôpitaux sont devenues une routine pour l'armée sioniste qui profite du silence complice des Etats-Unis, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, ses principaux pourvoyeurs en armes et munitions, pour détruire le système de santé de l'enclave assiégée. Pas plus tard qu'hier, l'armée israélienne a de nouveau bombardé l'hôpital Kamal Adwan, dans le nord de Ghaza. Le correspondant d'Al Jazeera a rapporté plusieurs blessés suite au ciblage d'un dortoir pour enfants au troisième étage de l'hôpital Kamal Adwan. Dimanche, le directeur de l'hôpital Kamal Adwan, Hussam Abu Safia, a déclaré que les forces israéliennes ont bombardé l'étage pédiatrique, le département de la crèche et les réservoirs d'eau de l'établissement de santé. Le Dr Abu Safia a précisé que l'attaque a eu lieu lors de la visite d'une délégation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour rappel, dans la soirée de samedi dernier, 3 enfants palestiniens (4 selon le DG de l'OMS) ont été blessés par une bombe lancée par un drone sur une clinique où se déroule la campagne de vaccination contre la Polio, au nord de la ville de Ghaza, a rapporté l'agence palestinienne Wafa. L'agence a précisé qu'un drone quadcopter israélien a lancé une bombe sur un groupe d'enfants à l'intérieur des murs de la clinique Sheikh Ridwan. Le Directeur Général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a écrit samedi sur la plateforme X : « Nous avons reçu un rapport extrêmement inquiétant selon lequel le centre de soins de santé primaires de Sheikh Radwan, dans le nord Ghaza a été touché aujourd'hui » ( ) et que « six personnes, dont quatre enfants, ont été blessées». «Une équipe de l'OMS était présente sur place juste avant. Cette attaque, pendant la trêve humanitaire, met en péril le caractère sacré de la protection sanitaire des enfants et peut dissuader les parents d'amener leurs enfants se faire vacciner », a ajouté le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. |