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C'est un véritable coup de
sang qu'a poussé le wali de la wilaya de Tiaret, Ali Bouguerra,
pour dénoncer les agressions caractérisées contre le foncier public.
En effet, intervenant, hier dimanche, lors d'une opération de distribution de logements à l'occasion de la commémoration du 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le premier responsable de la wilaya a dénoncé, avec des mots crus, l'agression contre le foncier public à Karman, dans la proche banlieue de Tiaret : «une quarantaine de personnes ont profité des festivités commémoratives du 1er novembre dans la nuit de jeudi à vendredi pour ériger à la va-vite des baraques sur un terrain de l'Etat et espérer ainsi tromper les autorités pour prétendre indûment à un logement ou un lot de terrain », a-t-il martelé. « Ces mêmes personnes sans conscience aucune et dont une bonne partie ne sont pas originaires de Tiaret, érigent des baraques et font des branchements illicites d'eau et d'électricité, pour venir réclamer un logement aux autorités, cela n'aura plus cours, l'Etat va frapper avec une main de fer», a encore menacé le chef de l'exécutif de wilaya. «Les terrains d'assiette, pourtant clôturés, qui ont fait l'objet d'agression, sont destinés à accueillir de nouveaux programmes de logements sociaux et de type AADL», a ajouté le wali, exprimant publiquement que «tout sera fait avec force à la loi, pour éviter dorénavant tout baraquement de la misère qui viendra chahuter l'aspect architectural et urbanistique du chef-lieu de wilaya ». Pourtant, la lutte contre l'habitat précaire dans la ville de Tiaret en particulier, n'a jamais cessé au point que des milliers de lotissements sociaux et autres logements de type social locatif ont été consacrés à la résorption des baraquements, notamment à Karman, dans la proche banlieue de Tiaret. Des habitants des cités Besseghier (ex-Lombard), Diar El Hana et Zaballa, ainsi que la cité «Chaib Mohamed» ont également été relogés dans une opération de recasement toujours en cours. |
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