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Contrairement à une partie
des familles qui revendiquent la régularisation foncière et l'aménagement du
site de Haï El Meddah, dans la commune de Sidi Chahmi, d'autres familles revendiquent carrément le
relogement. A ce titre, des représentants de ces familles qui se sont déplacés
hier au siège de notre rédaction ont lancé un appel au wali d'Oran pour le
recensement des familles. « Des opération de recensement des familles ont
touché tous les bidonvilles de la wilaya ces derniers jours alors que notre
site n'a pas fait l'objet d'un recensement. Nous sommes plus de 200 familles en
attente d'un relogement depuis plus de trois décennies. Plus près de nous dans
la partie inférieure du bidonville des familles ont été recensées alors que nos
familles attendent toujours », assure un des représentants des familles. Selon
M. Arroum, représentant de ces familles, il y a
quelque mois une correspondance accompagnée de quelque 200 signatures a été
adressée aux responsables de la wilaya et de la daïra pour être intégrés dans
les prochaines opérations de relogement inscrites par la wilaya dans le cadre
de l'éradication de l'habitat précaire. « Nous revendiquons le droit au
relogement, nous ne pouvons plus supporter les conditions de vie précaires au
niveau de ce quartier », assure le représentant des familles. Ce dernier
indique que les familles ont été à maintes reprises recensées par les services
de la daïra depuis 2007 en vue d'être relogées, mais jusqu'à présent rien n'a
été fait.
Le même interlocuteur affirme que les responsables de la daïra d'Es-Sénia connaissent très bien la situation qui prévaut au sein de ce quartier et la situation que vivent les familles en l'absence de plusieurs commodités. « Une grande opération de relogement est programmée pour le 1er novembre, nous lançons un appel au wali d'Oran pour l'envoi de la commission de recensement en perspective d'un relogement », souligne le même interlocuteur. A Haï El Meddah qui n'est nullement un ensemble de constructions illicites, mais existe depuis l'ère coloniale comme une ferme devenue ensuite un domaine autogéré, les familles sont partagées entre celles qui veulent rester sur site et d'autres qui veulent être relogées dans des logements décents. « Nous avons reçu des promesses d'être relogés et nous espérons que ces promesses soient tenues », signale le représentant des familles. Ce dernier indique que le wali d'Oran avait annoncé il y a quelques jours le relogement d'autres familles de Ras El Aïn, ainsi que d'autres sites d'habitat précaire. « Nous vivons dans les mêmes conditions que les habitants de ces bidonvilles, c'est pourquoi nous revendiquons le droit d'être intégrés dans la prochaine opération de relogement », souligne le même interlocuteur. |
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