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L'Observatoire du handicap,
de la réadaptation et de l'éthique en santé (OHRES) et le service de médecine
physique et de réadaptation du Centre hospitalier universitaire d'Oran, en
collaboration avec le service de médecine légale du même hôpital, organisent,
du 19 au 20 octobre, les 6èmes Journées internationales d'éthique médicale sous
le thème « L'éthique des soins en santé ». La rencontre qui aura lieu au
complexe des Andalouses sera l'occasion de rendre hommage à la mémoire de feu
Pr Abdou El Imam. Selon le Pr Khaled Layadi, chef du
service de médecine physique et de réadaptation du CHU d'Oran et président du
colloque : « L'éthique des soins est de plus en plus confrontée aux défis
imposés par les prouesses technologiques fulgurantes de ce début de siècle. En
examinant les répercussions de ces avancées sur les pratiques de soins et en identifiant
les transformations des perceptions et des méthodes, il deviendra possible, et
surtout nécessaire, d'évaluer l'état actuel et de proposer des pistes
d'amélioration. C'est dans cette perspective que ces journées de l'OHRES seront
organisées, réunissant chercheurs et praticiens engagés par cette thématique».
Le professeur a ajouté : « Guidés par l'impératif d'offrir des soins de
qualité, un droit fondamental et inaliénable pour chaque individu, les
praticiens s'appuient sur les principes d'Hippocrate. Toutefois, en fonction
des politiques de santé et des réglementations propres à chaque pays, l'accès
aux soins demeure inégal et souffre souvent de disparités inacceptables. De
plus, avec les progrès constants de la médecine, il est essentiel de traiter les
questions éthiques que cette science soulève, notamment en ce qui concerne les
conditions de mise en œuvre et les limites à respecter.
L'objectif est d'améliorer la prise en charge globale. C'est dans ce contexte que l'utilisation des nouvelles technologies en médecine continue de progresser. Nous débattrons également de la question de la relation médecin-patient, qui trouve son fondement dans les conditions socioprofessionnelles et environnementales ressenties par les deux parties, ainsi que des considérations éthiques dans le cadre des soins palliatifs, de l'information du patient et du consentement éclairé », a-t-il conclu. |