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Le candidat indépendant à l'élection
présidentielle du 7 septembre, M. Abdelmadjid Tebboune,
s'est dit déterminé à poursuivre la politique sociale à travers le soutien aux
catégories vulnérables, l'augmentation du pouvoir d'achat du citoyen et le
renforcement du développement économique dans tous ses aspects.
Dans son intervention lors de l'émission «Expression directe» diffusée par les médias audiovisuels dans le cadre du premier jour de la campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre, le candidat indépendant M. Abdelmadjid Tebboune a déclaré qu'il s'engage à poursuivre «les réalisations accomplies dans les volets économique et financier», ainsi que «la politique de soutien aux jeunes, la préservation du caractère social de l'Etat et la réalisation des projets d'habitat, toutes formules confondues». Le candidat indépendant a indiqué qu'il poursuivra la lutte contre les différents fléaux dont la corruption, tout en veillant à la protection des catégories vulnérables notamment les personnes aux besoins spécifiques et les malades. La poursuite de l'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen à travers la réduction de l'impôt sur le revenu et l'augmentation des salaires pour atteindre 100% d'ici 2027, et la revalorisation des pensions de retraite sont autant d'engagements sur lesquels mise le candidat Abdelmadjid Tebboune. Il s'agit également de poursuivre la réduction du taux d'inflation, «passé de 11% à 6%», à même de renforcer «la politique d'augmentation progressive de la valeur de la monnaie nationale». Au niveau local, le candidat indépendant s'engage à réviser les codes communal et de wilaya en élargissant les prérogatives des élus de manière à renforcer la démocratie au niveau des communes, et de revoir le découpage administratif. Par ailleurs, le candidat indépendant a évoqué le bilan de son premier mandat présidentiel, notamment «la récupération des fonds détournés à travers l'émission de près de 285 commissions rogatoires au niveau de 32 pays, lesquelles ont concerné 755 comptes bancaires». Il a passé en revue «les obstacles rencontrés au début de son précédent mandat présidentiel, dont la crise mondiale induite par le Covid-19, les tentatives de provoquer la pénurie de certains produits de large consommation et les incendies ayant touché certaines wilayas», affirmant que l'Etat algérien «n'a pas abandonné ses citoyens et a œuvré à indemniser les sinistrés». Sur le volet économique, il a évoqué «le rétablissement de la force financière du pays en termes de réserve de change sans recourir à l'endettement qui pourrait hypothéquer notre position politique». |