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Présidentielle du 7 septembre : Les dossiers de Hassani Cherif, Aouchiche et Tebboune validés

par El-Houari Dilmi

L'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé, jeudi, la liste préliminaire des candidats à la présidentielle du 7 septembre prochain répondant aux conditions prévues par la loi, dans laquelle figurent trois candidats à la candidature. Lors d'une conférence de presse, le président de l'ANIE, Mohamed Charfi, a fait savoir que « les dossiers de trois (3) des seize (16) prétendants à la candidature ont été acceptés, à savoir Abdelaali Hassani Cherif (Mouvement de la société pour la paix), Youcef Aouchiche (Front des forces socialistes) et Abdelmadjid Tebboune, sachant que cet ordre a été établi suivant les rendez-vous de dépôt des dossiers de déclaration de candidature ».

Conformément à la loi organique relative au régime électoral, le candidat doit présenter soit une liste comportant, au moins, six cents (600) signatures individuelles de membres élus d'Assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers vingt-neuf (29) wilayas, soit une liste comportant cinquante mille (50.000) signatures individuelles, au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-neuf (29) wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à mille deux cents (1.200).

La Cour constitutionnelle entame l'examen des recours

La Cour constitutionnelle a entamé, suite à l'annonce de l'ANIE de la liste préliminaire des candidats à la présidentielle du 7 septembre prochain, l'examen des dossiers des candidats et le traitement des recours dans un délai de 7 jours au maximum avant d'annoncer la liste finale des candidats. En cas de rejet par l'ANIE, les prétendants à la candidature peuvent introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle dans un délai maximum de quarante-huit (48) heures qui suivent l'heure de la notification.       Le directeur général des affaires juridiques et la justice constitutionnelle par intérim à la Cour constitutionnelle Ahmed Brahim Boukhari a révélé qu'un seul prétendant à la candidature avait introduit un recours auprès du service des greffes au niveau de la Cour constitutionnelle. Et selon un communiqué de l'ANR, le recours a été introduit auprès de la Cour constitutionnelle par le SG du parti, Belkacem Sahli, dont le dossier a été rejeté par l'ANIE. Le retrait du candidat n'est ni accepté ni pris en compte après la validation des candidatures par la Cour constitutionnelle, sauf en cas d'empêchement grave légalement constaté par la Cour constitutionnelle ou en cas de décès de l'intéressé. Un nouveau délai est ouvert pour le dépôt d'une nouvelle candidature. Ce délai ne peut excéder le mois précédant la date du scrutin, selon la loi des élections. La Cour constitutionnelle avait rappelé, mardi dans un communiqué, les modalités d'introduction de recours relatifs aux décisions de rejet de candidature à l'élection présidentielle du 7 septembre prochain, par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Une fois leurs dossiers de candidature validés, les candidats commencent à présenter leurs programmes électoraux au cours de la campagne électorale, qui est déclarée ouverte vingt-trois (23) jours avant la date du scrutin et s'achève trois (3) jours avant la date du scrutin.

Réactions des candidats

Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS) Youcef Aouchiche a affirmé que sa candidature à cette échéance présidentielle était porteuse d'un « projet national et d'un message d'espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Algériens». Aouchiche a exprimé «sa fierté et son sentiment de responsabilité de porter un message d'espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Algériens». Aouchiche a renouvelé son engagement à l'activité politique pour « un projet national qui vise à convaincre le plus grand nombre d'Algériens et d'Algériennes», ajoutant qu'il entendait, à l'occasion de l'élection présidentielle, «représenter le courant national démocratique, progressiste et moderniste». Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelaali Hassani Cherif, a affirmé de son côté que la prochaine présidentielle constituait « une opportunité de poursuivre le message novembriste et de construire une économie forte à même de réaliser le bien-être du citoyen ». Hassani Cherif a précisé que cette échéance était une « opportunité de poursuivre la voie tracée par la Déclaration du 1er Novembre 1954, de construire une économie forte et préserver la sécurité sociale » pour notre pays. Il a, par là même, indiqué qu'il s'attelait à la préparation de sa campagne électorale et du scrutin en « réunissant toutes les conditions de créativité, et sensibilisant les électeurs à l'importance de cette élection à travers des tournées qui seront effectuées à l'intérieur comme à l'extérieur du pays afin de rencontrer la communauté algérienne à l'étranger ».