Ceux qui ont prôné la stabilité à la tête du club-phare des Hauts-plateaux de l'Ouest ont finalement eu le dernier mot. En effet, avec un bilan jugé « positif » avec une honorable septième place du championnat de Ligue 2, le président Smail Mokhtar, a été plébiscité pour un second mandat, à la tête de la JSM Tiaret, après une assemblée générale élective, tenue en présence d'un représentant de la DJS et d'un huissier de justice. Sentant le poids de la responsabilité qui pèse sur ses épaules le président Smail Mokhtar, a promis de mener une « révolution » au sein du club cher aux « Habbaches », avec la relance de plusieurs autres disciplines sportives comme le handball, le volleyball, le karaté ou encore la boxe, ce noble art dont Tiaret a toujours été un réservoir de grands pugilistes connus à l'échelle mondiale.

La JSM Tiaret a tous les atouts en mains pour rejoindre la cour des grands. Nombreux parmi le large public d'Ezzerga, se souviennent, avec nostalgie, du passé récent des ‘Bleu et blanc', avec des joueurs de talent, Adda Maïdi, Saïb Moussa et autre Mourad Ardjaoui, qui ont damé le pion aux grosses cylindrées de l'élite comme en témoigne sa troisième place en championnat national Une, durant la saison 1987-1988, sous la houlette du regretté Tahar Benferhat. L'heure de vérité a sonné pour les Tiarétis pour redresser la barre et remettre la JSMT à sa véritable place.