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La défaite concédée à domicile
face à la Guinée est restée en travers de la gorge du public algérien. Une
défaite qui n'arrange nullement les affaires de l'EN sur le plan mathématique
puisqu'elle vient d'être rejointe par la Guinée, le Mozambique et l'Ouganda en
tête du groupe avec six points chacun. Ce qui signifie clairement que les Verts
sont dans l'obligation de remporter leur match face à l'Ouganda pour ne pas
hypothéquer leurs chances à la qualification au Mondial 2026. Mais, ce sera
très difficile en raison du climat de déstabilisation envers l'équipe
nationale. Comment peut-on interpréter tout ce tapage médiatique en raison de
la non-convocation des Mahrez, Belaïli
et Slimani ? Depuis quand une équipe nationale
repose-t-elle sur deux ou trois joueurs ? A qui profite tout ce désordre en
cette période sensible des échéances officielles de l'équipe nationale ? Et
autant de questions qui restent malheureusement sans réponses. Certes, il y a
eu des erreurs commises dans le choix des joueurs et dans la gestion du match
proprement dite, mais cela ne justifie guère ces réactions hostiles envers l'EN
qui représente tout de même toute une nation et tout un peuple.
Pourtant, il y a eu des ratages avec l'élimination du dernier Mondial face au Cameroun, deux sorties du premier tour lors des deux dernières CAN et la mascarade concédée face à la Mauritanie. Nous ne défendons personne sauf l'intérêt de l'Algérie. Ce genre de comportements, pour le moins inexplicable, risque de porter de graves préjudices psychologiques aux Fennecs qui sont investis de la lourde responsabilité de représenter dignement l'Algérie et se qualifier à la prochaine Coupe du monde. Le populisme et les intérêts personnels ne serviront à rien dans le développement dans un domaine aussi vaste que le football. Ne dit-on pas que «L'argent est une langue qui parle, mais aussi une main qui tue». La sagesse et une prise de conscience sont à souhaiter car il y a de l'intérêt de l'équipe nationale qui doit impérativement l'emporter demain à Kampala. Vladimir Petkovic a reconnu ses erreurs et s'est expliqué sur l'absence de Bennacer, considéré pourtant comme la plaque tournante de l'EN. Le coach national a jugé utile d'opter pour le duo composé de Bentaleb et de Zerrouki, mais le résultat ne lui a pas donné raison. 'J'ai pensé avec Bentaleb et Zerrouki avoir deux joueurs qui sont bien physiquement et de la présence dans cette zone. Je pense que j'avais besoin de ces joueurs c'est pour ça que je n'ai pas fait rentrer Bennacer», a-t-il déclaré. En football, il y a des paramètres que personne, même l'entraineur, ne peut maîtriser, ce sont les dispositions psychologiques des joueurs au moment du coup d'envoi. Demain, les Verts défieront l'Ouganda, pour le compte de la 4e journée de ces éliminatoires. Avec cette défaite inattendue face au Syli National, Petkovic ne peut pas se permettre une nouvelle contre-performance de ses troupes, bien que les Verts occupent toujours la tête du groupe G pour le moment. Pour cela, le sélectionneur national a promis des changements dans son onze. Bennacer pourrait en profiter et combler le déficit constaté lors du match de jeudi dernier. Là, on peut aussi regretter l'absence de Chaïbi qui aurait pu donner plus de créativité au jeu de la sélection nationale. Mais ce sont là, les aléas du football. A propos de l'effectif, le capitaine de l'EN, Yacine Brahimi, blessé, a déclaré forfait pour le match en déplacement face à l'Ouganda, a annoncé la FAF dans un communiqué.» Brahimi a ressenti en effet des douleurs au niveau des ischio-jambiers au cours de la rencontre face à la Guinée. L'examen médical complémentaire qu'il a effectué vendredi matin a révélé une lésion», précise la même source. «Par conséquent, Brahimi a été autorisé à quitter le stage par le sélectionneur national, Vladimir Petkovic», conclut la FAF dans son communiqué. |