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Classé comme «organisation
terroriste », le 18 mai 2021 par les Autorités algériennes, le mouvement
terroriste «Rachad » et ses sombres desseins ont été mis à nu par un
documentaire diffusé par la Télévision algérienne, vendredi soir.
Le documentaire, d'après un compte-rendu de l'APS, a dévoilé les plans subversifs du mouvement terroriste «Rachad » et ses liens directs avec des organisations terroristes internationales et les services de renseignement de pays étrangers hostiles, dont le Makhzen, dans le but de déstabiliser l'Algérie et d'y semer le chaos. Intitulé : «Rachad...le terrorisme et les masques de l'assassinat de la conscience », le documentaire révèle, preuves et témoignages vivants, à l'appui, les principaux objectifs et les sombres desseins pour lesquels ce mouvement terroriste a été créé, en 2007, sur les ruines du parti dissous du Front islamique du salut (FIS), et la voie de la violence et de la clandestinité choisie par ce mouvement, qui prêche la désobéissance civile. Parmi ses principaux fondateurs, on retrouve d'anciens militants du parti dissous comme Abbas Aroua et Mourad Dhina, qui est impliqué, en tant qu'émir de la «serriya des moudjahidine à l'étranger », dans des opérations de trafic d'armes au profit des groupes terroristes, qui activaient en Algérie, à partir de 1993, et dont le nom est lié à plusieurs affaires de soutien logistique aux groupes terroristes. Le documentaire montre les témoignages de membres dissidents de «Rachad » ayant bénéficié des mesures décidées par le Président Tebboune, dans le cadre de sa politique de la main tendue, lesquels dissidents ont révélé que les slogans qui ont fortement émergé lors du Hirak populaire en Algérie, en 2019, en faveur de la démocratie et de la légitimité cachaient en fait de sombres desseins malveillants d'un groupe de mercenaires à la tête du mouvement. «Ces mercenaires cherchaient à accéder à des postes et à la richesse en se vengeant de l'Etat algérien », a dit le dissident du mouvement Seddik Daadi, qui était le garde du corps des anciens chefs du parti dissous Abassi Madani et Ali Belhadj. Le dissident Abderrezak Sakhri a, quant à lui, expliqué que les dirigeants du mouvement «se targuent de nationalisme et de pacifisme, alors qu'en réalité ils incitent à la violence, travestissent les faits et diffusent des informations fallacieuses », citant le cas du terroriste Larbi Zitout qui a, a-t-il dit, incité ses sympathisants à infiltrer le Hirak populaire pour y scander des slogans hostiles aux institutions de l'Etat, à leur tête l'Armée nationale populaire (ANP), créer des foyers de violence et brûler des drapeaux étrangers pour faire le buzz médiatique et appeler à une intervention étrangère. Selon le témoignage du dissident Yahia Makhiouba, le terroriste Larbi Zitout «a des liens avec des organisations terroristes internationales et des services de renseignements de pays hostiles à l'Algérie ». La plupart des informations qu'il évoque dans ses vidéos proviennent du programme d'espionnage sioniste «Pegasus », a-t-il dit. Le mouvement terroriste utilise plusieurs pages sur les réseaux sociaux et son bras médiatique, la chaîne «Al Magharibia », pour distiller son poison, semer la fitna et la discorde et rallier de nouveaux sympathisants qu'il enrôle dans ses plans subversifs en exploitant leur situation sociale. Selon Habib Achi, ancien juge d'instruction ayant traité avec les membres du mouvement «Rachad », rentré au pays récemment, le mouvement «a tenté d'établir des contacts avec le mouvement terroriste «MAK » en raison de la convergence de leurs objectifs subversifs, malgré des principes divergents », a-t-il affirmé. |
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