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«L'Algérie est pleinement
disponible pour soutenir tous les efforts visant à renforcer l'action arabe
commune», a déclaré, hier dimanche, le Premier ministre Aïmen
Benabderrahmane lors de l'ouverture de la 47ème
Assemblée annuelle des gouverneurs des banques centrales et institutions
monétaires arabes.
Saluant «le soutien continu» du Président Tebboune à ces efforts, le Premier ministre, dans son intervention à l'ouverture de la réunion, a estimé que «l'Algérie a toujours soutenu la stabilité financière et monétaire dans la région arabe, et que son attachement à ces principes restera inébranlable», soulignant la nécessité d'une «action arabe commune pour renforcer la stabilité financière, promouvoir la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens arabes, en tant qu'objectifs que les banques centrales et les institutions monétaires arabes peuvent jouer un rôle central dans la réalisation». «Les pays de notre région doivent reconnaître l'importance de l'innovation et de la transformation numérique dans le secteur financier», a ajouté Aïmen Benabderrahmane, notant que «l'Algérie, notamment à travers sa nouvelle loi monétaire et bancaire, continue de renforcer la numérisation de son économie tout en assurant la sécurité et la fiabilité de ses systèmes financiers». Dans ce même contexte, il a noté que le Fonds monétaire arabe a achevé la mise en place du système interarabe de règlement «Buna» en 2018, conformément aux normes, principes et exigences internationaux, sur le marché bancaire mondial, en tant qu'action arabe conjointe qui «contribuera à améliorer l'infrastructure de paiement, dans le monde arabe, afin de faciliter et de sécuriser les échanges commerciaux et d'investissement, par lesquels de nombreuses banques centrales et commerciales arabes ont été connectées». Le Premier ministre a également évoqué le financement extérieur des besoins financiers de certains pays arabes, à la lumière des taux d'intérêt mondiaux élevés, «qui ont encore aggravé le volume de la dette publique dans beaucoup de ces pays». La dette publique extérieure des pays arabes a atteint plus de 360 milliards de dollars, ce qui constitue, ajoute-t-il, «une préoccupation urgente pour les politiques publiques et la manière de les adapter pour réduire les répercussions sur la situation économique générale ainsi que sur la stabilité financière des pays arabes à l'heure actuelle». Une action arabe commune «est capable de résoudre toutes les difficultés auxquelles nous sommes confrontés», a encore estimé le PM, ajoutant que «le Fonds monétaire arabe constitue un édifice solide à travers lequel nos pays arabes peuvent recevoir une part importante de l'appui financier et technique nécessaire pour leur permettre de surmonter cette étape». Le PM a souligné que cette réunion est l'occasion de «coordonner et d'unifier les efforts des pays arabes pour faire face aux défis actuels, notamment en ce qui concerne les politiques budgétaires et monétaires, ainsi que l'inclusion financière et la promotion de la numérisation dans le domaine des services financiers». Un PIB moyen par habitant de plus de 5.000 dollars Concernant l'Algérie, Benabderrahmane a souligné que malgré les différentes crises que le monde a traversées, l'Algérie connaît «des évolutions remarquables en termes d'indicateurs macroéconomiques et financiers», puisque le produit intérieur brut a atteint 233 milliards de dollars en 2022 et que le PIB moyen par habitant a atteint 5.187 dollars pour la même année». «L'Algérie cherche toujours à préserver le pouvoir d'achat des citoyens, en subventionnant les produits largement consommés et en adoptant une politique économique efficace pour contrer l'inflation, notamment les biens importés», a-t-il ajouté. D'autre part, la balance commerciale algérienne en 2022 a réalisé un excédent de 26 milliards de dollars, et la balance commerciale en 2023 «devrait continuer à réaliser un excédent malgré la baisse des prix des carburants par rapport à 2022», a poursuivi le Premier ministre, soulignant que l'Algérie «avance dans la stratégie de diversification de son économie et de ses sources de revenus et d'expansion de ses investissements les plus productifs». |
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