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L'Angleterre
n'a pas d'amis ou d'ennemis mais des intérêts permanents (Winston Churchill)
Le monde est en train d'entrer dans une nouvelle phase : Celle de la pénurie ; Tant que l'abondance permettait de couvrir les inimités même entre pays du même bord, tant que ces pays en l'occurrence avait un adversaire commun qu'ils pouvaient piller sans vergogne pour entretenir un niveau de vie indécent, le monde occidental était soudé en apparence encore que l'Empire dirigeait son monde d'une main de fer. On se souvient des mots du président Mitterrand : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde » (1). L'administration Trump a imposé des tarifs douaniers sur les exportations d'acier et d'aluminium en provenance de l'Union européenne, du Mexique et du Canada en vertu des dispositions de la loi américaine de 1962 sur la sécurité nationale, risquant ainsi une guerre commerciale rappelant celle des années 1930. S'agissant du Canada et du Mexique des taxes de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium seront imposées. Les Etats-Unis ont donc décidé de ne pas prolonger l'exemption temporaire accordée à l'Union européenne et vont mettre en place des taxes de 25% sur l'acier et de 10% sur l'aluminium. Le sursis sur ces taxes est également levé pour le Mexique et le Canada, alors que la renégociation de l'accord de libre-échange (ALÉNA) avec les partenaires de Washington tarde à aboutir. En réponse à l'imposition de tarifs douaniers américains sur l'acier et l'aluminium canadien, le Canada décrète ses propres tarifs sur divers produits importés des États-Unis dont la valeur pourrait atteindre 16,6 milliards $. Les surtaxes canadiennes vont entrer en vigueur à partir du 1er juillet. Des tarifs de 25 pour cent seront imposés sur des produits industriels de fer ou d'acier, alors que des tarifs de 10 pour cent seront imposés sur une foule de produits de consommation »(2). Les Européens commencent à comprendre ce que signifie vraiment le slogan « America First » de Trump. Le président est cohérent dans son approche. Tout doit être fait pour le prestige des Etats Unis. Cependant les Etats Unis ne sont plus seuls. Le monde a vu l'avènement d'autres puissances et groupes de nations qui ne veulent plus subir. Ce sera le cas de la Chine, de l'Inde, de la Russie et à un degré moindre du Vietnam du Brésil même avec le président actuel. De ce fait, le leadership du monde leur échappe. Ils sont obligés de se battre pour maintenir une american way of life au prix d'une american way of war au prix d'une agression permanente le soft power pour les vassaux européens japonais canadiens mexicains et coréens du sud et le hard pour les autres pas directement d'abord en faisant voter des sanctions par les nations unies contre la Russie, mais aussi en entretenant des guerres par procuration dans tous les pays principalement musulmans détenteurs de ressources ( Irak, Afghanistan, Syrie, Yemen, Libye, Soudan) ou de position stratégique ( Somalie.) Le seul pays qui pour le moment résiste est l'Iran malgré tout le battage israélien poussant les Etats Unis à aller plus loin que la dénonciation de l'accord de 2015, à savoir déclarer carrément la guerre, laissant Israël maitre du Moyen Orient Comme rapporté par Franck Sellers, la commissaire européenne au commerce, Cecilia Malmstrom, a été stupéfaite lorsque le magazine allemand Spiegel lui a demandé d'expliquer pourquoi les États-Unis traitaient leurs partenaires comme des adversaires dans certains domaines et voulaient encore s'associer à eux dans d'autres, par exemple pour s'attaquer à la Chine. « Franchement, je n'ai pas d'explication », dit-elle. « C'est en effet un peu incohérent. » (?) La position de l'UE selon laquelle c'est à Pékin, et non à Bruxelles, qu'il faut s'en prendre pour les énormes excédents d'acier sur le marché mondial est partagée par la plupart des économistes. (...) » (3) Même la Corée du Sud, un allié clé des États-Unis, a dû payer un lourd tribut pour obtenir une exemption tarifaire. Pour sauver son accord commercial avec Washington, Séoul a accepté des concessions. Selon la nouvelle mouture du traité, la Corée du Sud va davantage ouvrir son marché automobile aux constructeurs américains et accepte la prolongation jusqu'en 2041 de taxes américaines de 25% sur les pick-ups (véhicules à plateforme arrière). S'agissant de l'acier, Séoul accepte un quota annuel d'exportations vers les États-Unis de 2,68 millions de tonnes, soit 70% de la moyenne de ses exportations annuelles sur les trois dernières années. Cela va même plus loin le G7 après l'annonce des mesures s'est achevé samedi avec des États-Unis plus isolés que jamais, les alliés de Washington ayant unanimement « fustigé » la politique commerciale de l'administration Trump qui n'en a cure Plus un «G6+1» qu'un G7, selon Bruno Le Maire prenant une posture gaullienne le G7 Finances n'a pas donné lieu à une déclaration commune mais à une succession de conférences de presse séparées. « Un tweet de Trump en guise de conclusion : il a une nouvelle fois martelé qu'avec un déficit de biens de quelque 800 milliards de dollars, les Etats-Unis avaient été «arnaqués par les autres pays depuis des années». En incluant les services, le déficit américain avec le reste du monde s'est élevé à 566 milliards en 2017. L'Union européenne et le Canada ont d'ores et déjà saisi l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Reste à savoir aussi comment va évoluer l'autre grand front commercial ouvert contre la Chine par Donald Trump. La Chine a d'ores et déjà prévenu qu'aucun compromis commercial ne serait possible en cas de sanctions douanières américaines (4) La réponse timorée et impuissante de l'Europe Interviewé par le journal la Tribune Corrine Vadcar avance : « qu'à court terme, la première conséquence est que l'Union européenne vient de déposer un recours auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Dans tous les cas, la décision américaine est à replacer dans un contexte politique qui est la perspective des élections de mi-mandat en novembre prochain. A la question les États-Unis prennent-ils vraiment des risques vis-à-vis des règles de l'OMC ? Elle déclare : « Les risques sont limités dans la mesure où les procédures pour régler les différends à l'OMC sont très longues. Il apparaît que le chef d'État américain veut passer outre les règles du multilatéralisme. Avec la politique commerciale de Donald Trump, le mercantilisme devient la règle au détriment du multilatéralisme, ce qui pourrait accentuer les déséquilibres sur la scène internationale. On est dans des jeux de puissance de la part de la Chine et des États-Unis qui peuvent refermer l'âge d'or du multilatéralisme comme garant de la stabilité mondiale » L'exécutif européen a fait savoir que l'UE imposerait des droits de douane sur 2,8 milliards d'euros (3,4 milliards de dollars) d'exportations américaines, dont le beurre de cacahuètes et les jeans, si ses exportations de métaux vers les États-Unis, d'une valeur de 6,4 milliards d'euros, étaient finalement soumises à des droits de douane ». (5) Les sanctions anti-iraniennes Résignation française et combativité allemande Le ministre allemand de l'Economie Peter Altmaier se dit prêt à répondre si les intérêts européens sont négligés par la politique américaine de sanctions, notamment contre la Russie. Mais Paris semble plus réticent à froisser les Etats-Unis... Dans un contexte de sanctions américaines contre l'Iran, mais aussi contre la Russie, Peter Altmaier a attribué la volonté des Etats-Unis de bloquer la construction de Nord Stream 2, le nouveau gazoduc reliant la Russie et l'Allemagne sous la mer Baltique, à leur souhait de favoriser leurs intérêts économiques aux dépens de ceux de l'Europe. Peter Altmaier a tenu ces propos alors que la chancelière allemande Angela Merkel se rend à Sotchi pour y rencontrer le président russe Vladimir Poutine ce même jour. Le sort du gazoduc Nord Stream 2, dont la construction a débuté le 15 mai en Allemagne, devrait occuper une place importante dans la conversation entre les deux dirigeants. Les déclarations vives de Peter Altmaier à l'attention des Etats-Unis contrastent avec la position française exprimée la veille, le 17 mai, lors du sommet européen de Sofia en Bulgarie. S'exprimant sur un sujet différent mais impliquant les mêmes enjeux, celui des sanctions contre l'Iran, le président Emmanuel Macron, lauréat 2012 de la French American Foundation (comme son prédécesseur issu de la promotion 1996) avait adopté une position beaucoup plus conciliante à l'égard de la politique étrangère américaine et de ses conséquences pour les intérêts économiques européens. Excluant tout affrontement commercial avec Washington, il avait ainsi expliqué : «Notre intérêt premier n'est pas un intérêt commercial ou d'entreprises, [?] il est d'assurer la stabilité.» Toute la différence entre la deuxième puissance exportatrice mondiale et l'avant-dernier de la classe en Europe ? La résignation dont témoigne le discours français contraste avec la pugnacité des propos tenus par Peter Altmaier le lendemain » (6) . Pourtant Les enjeux pour le commerce français en Iran ne sont pourtant pas des moindres On apprend que : « Le constructeur automobile français PSA a indiqué préparer son retrait d'Iran afin de respecter l'embargo imposé par Washington à l'encontre de Téhéran après son désengagement de l'accord sur le nucléaire iranien. PSA a annoncé son intention de se retirer de la République islamique, qui représente son premier marché étranger en volume. (..) En 2017, PSA a vendu 444.600 véhicules en Iran. Selon Business France, le marché iranien pourrait tripler de taille d'ici 2030 à trois millions d'unités par an, dépassant ainsi le marché français. Auparavant, le groupe français Total avait annoncé son retrait du projet gazier South Pars 11 destiné à répondre aux besoins du marché intérieur iranien. Le groupe a reconnu «ne pas pouvoir se permettre d'être exposé à des sanctions secondaires américaines, qui pourraient comprendre la perte des financements en dollars par des banques américaines». (?) Les États-Unis ont ainsi rétabli leurs sanctions visant l'Iran ainsi que les entreprises ayant des liens avec Téhéran qui ont jusqu'à 180 jours pour se retirer de la République islamique » (7). L'Europe doit arrêter de s'attaquer a la Russie Pendant des années les Etats Unis qui ont dicté la norme en Occident ont obligé les pays européens à déclarer une guerre à la Russie parce que la Crimée est revenue dans le giron de la Russie et parce que les Etats Unis veulent faire de l'Ukraine leur avant poste pour l'Otan ce que refuse la Russie entourée de toutes part par des pays hostiles de l'Otan Curieusement et suite à ces mesures américaines, l'Europe par la bouche du président de L'Union Européenne Jean Claude Junkers se réveille Comme l'écrit Paul Antonopoulos : « Jean-Claude Juncker, a déclaré qu'il était temps pour l'Union Européenne (UE) de renouer avec la Russie et de cesser de « l'attaquer », en contraste frappant avec les Etats-Unis qui ont multiplié les accusations et les sanctions contre Moscou (?) « Nous devons donc revenir en arrière, je ne dirais pas pour des relations normales avec la Russie, mais il y a tellement de domaines où nous pouvons mieux coopérer avec la recherche et l'innovation et autres, sans oublier nos différences. La Russie doit être plus proche de nous (?) L'un des principaux arguments en faveur de meilleures relations est la taille de la Russie. (..) Cependant, la taille de la Russie n'a pas empêché l'UE et ses alliés de compromettre la diplomatie par une expulsion massive de diplomates russes il y a deux mois(?) ». ( 8) Guerre commerciale : la Chine contre-attaque après les sanctions américaines Comparativement avec les mesures de rétorsion chinoises, celles européennes paraissent dérisoires Pékin a annoncé lundi 2 avril des mesures de rétorsion à l'encontre de 128 produits américains, allant des fruits à la viande de porc. : « Énième offensive dans la guerre commerciale à laquelle se livrent Pékin et Washington. La Chine a déclenché lundi 2 avril des mesures punitives contre 128 produits américains, en réponse à l'annonce par Donald Trump de droits de douane sur l'acier et l'aluminium importés aux États-Unis. Les fruits et le porc sont notamment dans le collimateur des autorités chinoises. Ces mesures font suite à plusieurs semaines de tensions bilatérales, qui alimentent la crainte d'un conflit commercial ouvert entre les deux géants économiques mondiaux. (?) Les nouvelles taxes chinoises, imposées par la commission chargée des tarifs douaniers au sein du Conseil d'État (gouvernement), portent sur des produits divers allant des fruits à la viande de porc. Les États-Unis avaient annoncé début mars l'imposition de taxes de 25 % sur les importations d'acier et de 10 % sur celles d'aluminium de plusieurs pays. Devant le tollé international, de nombreux pays, dont ceux de l'Union européenne, ont été exemptés de cette nouvelle mesure, du moins pour le moment ? mais pas la Chine ». « Nous espérons que les États-Unis abandonnent au plus vite leurs mesures enfreignant les règles de l'OMC, afin de permettre la reprise normale du commerce sino-américain pour les produits concernés », a indiqué le ministère chinois du Commerce. Donald Trump fait régulièrement du colossal déficit commercial américain avec la Chine un cheval de bataille. Il avait annoncé le 22 mars que les États-Unis imposeraient de nouvelles taxes sur quelque 60 milliards de dollars d'importations chinoises. Dès le lendemain, Pékin avait répliqué en dévoilant une liste de 128 produits sur lesquels il affirmait vouloir appliquer des droits des douanes de 15 % à 25 % en cas d'échec des négociations avec Washington. La Chine avait ensuite demandé à Washington de cesser ce qu'elle a qualifié « d'intimidation économique », et menacé de mesures de rétorsion. Jusqu'à présent, Pékin a pris soin de ne pas s'attaquer à des produits agricoles majeurs, comme le soja, ou à des compagnies industrielles importantes telles que le géant Boeing, domaines qui, désormais, pourraient également être ciblés, estime le quotidien officiel Global Times » (9). Le journal nationaliste écrivait dans un éditorial la semaine dernière que la Chine « a presque achevé sa liste de taxes de rétorsion sur les produits américains et va la rendre publique prochainement ». « La liste portera sur des importations majeures chinoises en provenance des États-Unis », notait le journal. Cette décision « va porter un coup sérieux à Washington qui agite d'une manière agressive le bâton de la guerre commerciale et les États-Unis vont payer le prix de leur politique commerciale radicale envers la Chine », assurait le Global Times. En dépit de cette rhétorique, le ministre américain du Commerce, Wilbur Ross, a fait valoir jeudi que les nouvelles sanctions américaines étaient avant tout un « prélude à une série de négociations ». Washington déplore un déficit commercial colossal avec Pékin (375,2 milliards de dollars en 2017, selon les douanes chinoises). Mais le Global Times, sans dévoiler ses sources, estime que les États-Unis ont émis « certaines demandes déraisonnables » visant à forcer la Chine à accepter un compromis. « C'était naïf. Avec sa force commerciale, la Chine a tenu bon », a affirmé le journal » (9). Par ailleurs, La Chine n'entend pas rompre ses liens avec Téhéran. Des experts interrogés par Sputnik ont raconté comment Pékin pourrait contourner les sanctions américaines contre l'Iran. La Chine continuera de coopérer et de dialoguer avec l'Iran, a déclaré le 9 mai le porte-parole de la diplomatie chinoise Geng Shuang. Pékin a une riche expérience de travail avec ses partenaires sous sanctions de Washington, a annoncé à Sputnik la spécialiste des affaires iraniennes de l'Institut des études orientales de Moscou, Irina Fiodorova. «La Chine a toujours trouvé des moyens de contourner les sanctions occidentales les plus délirantes contre l'Iran et a une belle expérience de rapprochement avec des pays d'Europe, d'Amérique latine et d'Amérique du Nord alors que d'autres pays refusaient de le faire sous pression américaine. Cela signifie que la Chine établira des entreprises qui opéreront en Iran et travailleront avec les Iraniens pour être à l'abri des sanctions américaines», a-t-elle indiqué. ..) Mme Fiodorova a souligné que la décision de Washington de se retirer de l'accord iranien augmentait la dépendance de Téhéran aux investissements et technologies chinoises » (10). Que faut il en conclure ? Les rodomontades de l'Europe ont fait pschitt pour reprendre une expression de Jacques Chirac. Même Bruno Lemaire qui il y a quinze jours affirmait toute sa détermination s'est au final remis à l'Europe, qui a montré ses limites d'autant que c'est le sauve qui peut ; Chaque pays tentant de bien se faire voir de l'Empire. S'il y a bien une chose au crédit du président Trump, c'est qu'il dit ce qu'il va faire et il fait ce qu'il a dit : Ces quatre promesses de campagne, il les a assuré contre vents et marées. D'abord en interne, il a détricoté l'obamacare qui permettait à des millions d'Américains de pouvoir se soigner. Ensuite il jette aux orties l'accord de Paris sur le climat Ensuite ce fut le transfert de l'ambassade américaine à Jérusalem, ensuite ce fut le retrait de l'accord de 2015 avec l'Iran et enfin il se tourne vers ses vassaux en les taxant sans retenue Il reste le mur avec le Mexique, Nul doute qu'il y arrivera. America first au-delà du slogan est un cap qui lui permet d'engranger des voix, apparemment il a le vent en poupe pour sa réélection, mais le président Trump n'a pas pris la mesure de l'inexorabilité du multilatéralisme, il continue à régenter le monde avec ses vassaux qu'il traite durement pourvu que le niveau de vie d'une classe d'américains soit maintenu. Au fur et à mesure de l'amenuisement des ressources de l'émergence de nouvelles puissances comme la Chine, la Russie et l'Inde, la voix américaine portera moins d'autant que l'Europe commence à redécouvrir la Russie. Cette Europe que de Gaulle voulait de l'Atlantique à l'Oural?. *Professeur - Ecole Polytechnique Alger Notes : 1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Mitterrand 2. https://quebec.huffingtonpost.ca/2018/05/31/oeil-pour-oeil-le-canada-imposera-des-tarifs-sur-lacier-la-pizza-les-stylos_a_23448211/?utm_hp_ref=qc-homepage 3. http://theduran.com/united-states-alone-against-the-world/ 4. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/guerre-commerciale-les-% C3 %A9tats-unis-isol%C3%A9s-lors-du-g7-finances/ar-AAyamiD 5. Grégoire Normand https://www.latribune.fr/economie/international/avec-trump-le-mercantilisme-devient-la-regle-au-detriment-du-multilateralisme-780410.html 6. https://francais.rt.com/economie/50800-face-sanctions-americaines-allemagne-insurge-france-renonce 7. https://fr.sputniknews.com/international/201806041036663227-iran-psa-retrait-sanctions 8. https://reseauinternational.net/enorme-coup-de-gueule-de-juncker-leurope-doit-arreter-de-sattaquer-a-la-russie/ 9. http://www.lepoint.fr/monde/guerre-commerciale-la-chine-contre-attaque-apres-les-sanctions-americaines-02-04-2018-2207298_24.php 10. https://fr.sputniknews.com/international/201805121036337981-chine-sanctions-us/ |