|
![]() ![]() ![]() ![]() Si la malédiction
lui est historique, la bénédiction lui reste au seuil d'un avenir complexe à
franchir, mais possible à imaginer. Le Président Tebboune
n'entend agir qu'avec le président d'une république officielle et ne tend
l'oreille qu'à son unique égal. Les autres, ministre de l'Intérieur et ceux qui
lui chuchotent la conflictualisation n'ont nul
impact.
C'est du spectacle moribond, à défaut d'une responsabilité manquée. L'on n'a pas à se mouiller dans le pataugeoire nauséabond d'une France, tirée à l'extrême de sa pire droite. La phobie possessive et l'agitation suffisante d'un homme sournois, voulant bâtir, sa carrière sur une Algérie indépendante ; n'ont pas à émouvoir, outre mesure. La brouille qui s'est nourrie davantage par l'extravagance de certains nostalgériques, qui espèrent la rupture totale, voire le divorce définitif ne peut s'approfondir. Qu'ils se pointent à l'horizon électoral prochain et l'on verra. L'actualité a bien démontré à ce propos la division de vision de la classe politique française, au moment où à Alger le consensus de la riposte réservée était quasi-unanime. Là bas, les voix sont multiples et contradictoires. De celles stimulant le pourrissement relationnel à celles de la retenue et de l'apaisement. Ici, un seul comportement. Un campement de Droit et de respect des procédures. C'est dire qu'entre l'Algérie et la France il n'y a pas uniquement une mémoire, il y a une méditerranée. Une mer avec ses vagues, ses remous, ses ressacs et aussi son calme et ses attractions. L'on y surfe au gré du vent. Parfois par caprice, parfois par grogne. Et comme toute prévision météorologique n'est qu'aléatoire, il ne reste qu'à bien tenir son gouvernail et bien maintenir son cap. Pour un pays le seul gouvernail ne s'incarne que dans ses principes de fonctionnement. Entre deux pays, il n'y a que l'intérêt qui remporte la primauté sur toute autre considération. Toute tension est sujette à des hauts et des bas, même à des pics vertigineux. Il faut donc savoir s'orienter vers une baisse de pression et éviter de débiter des verbes salés. Nonobstant, l'empreinte historique qui subsistera et ne saura s'effacer d'un coup de main ou d'une gorgée d'eau bénite. Le « rapport de force » n'aura rien à résoudre plus qu'il étouffe tout souffle d'aller vers une désescalade. La forte tête n'est non plus un mode opératoire diplomatique ou une habileté à re-découvrir un ciel totalement bleu. Mais, la météo est toujours là, présente dans un couple condamné à vivre dans un ménage à deux rives. |
|