Plus de 900 commerçants toutes activités confondues ont été réquisitionnés pour assurer l'approvisionnement des consommateurs en denrées alimentaires et autres services durant la période de l'Aïd El Fitr. Une décision initiée afin de répondre aux attentes de la population notamment dans les nouvelles cités agglomérations et qui tient compte de l'expansion démographique et urbanistique Sur ce, on saura que cette permanence sera désormais assurée conformément à un planning officiel. Les maires ont été instruits de mettre sur pied une liste nominative englobant tous les commerçants activant au sein de leurs communes. Cette liste élaborée avec l'aide de l'Union générale des commerçants et artisans algériens a pour but de lutter contre l'indisponibilité des produits dont le pain, les denrées agroalimentaires, les médicaments, les carburants, le transport, le lait entre autres.

Dans ce contexte, toutes les dispositions ont été prises pour réguler le marché et éviter toute indisponibilité de produits durant les jours de fête. Par ailleurs, une quarantaine d'agents et inspecteurs de contrôle ont été aussi mobilisés pour la circonstance, et doivent veiller, selon nos sources, au respect du système de permanence dans son intégralité. Le but, selon nos interlocuteurs, est d'éviter toute pratique spéculative pouvant générer des désagréments aux consommateurs. Au niveau régional, soit dans les cinq wilayas que coiffe la direction régionale du commerce d'Oran, une liste de plus de 7.000 commerçants a été élaborée en fonction de l'activité socio-économique des quartiers et des zones de chaque wilaya. Elle précise la nature de l'activité, à l'exemple des boulangeries, des boucheries, minoteries, laiteries et supérettes, et a été approuvée par les services de chaque wilaya. Elle comprend plus de 3.500 commerçants activant dans l'alimentation générale, les fruits et les légumes, plus de 700 boulangers, 23 laiteries, 56 minoteries, deux unités d'eau minérale et près de 2.000 commerces prestataires de service, boucheries entre autres.

Par ailleurs, toute pratique spéculative pouvant générer des désagréments aux consommateurs peut entraîner des sanctions allant jusqu'à la fermeture des commerces. Des amendes allant de 30.000 dinars à 200.000 dinars seront dressées à l'encontre des contrevenants. Un appel est lancé à tous les commerçants de respecter ces dispositions afin de ne pas pénaliser la population.