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![]() ![]() ![]() ![]() On parle de la tenue d'un autre sommet européen à Paris,
pour contrer l'activisme actuel américain pour une issue à la guerre en Ukraine,
alors qu'il s'agit en vérité d'une rencontre entre des politiciens
volontaristes. Leur programme serait de pousser l'Union européenne à saisir les
avoirs russes, idée contre laquelle la majorité des pays membres est opposée.
Ils savent ce qu'ont coûté les sanctions économiques contre la Russie dans
l'économie de chacun d'eux en particulier et pour le monde en général.
Depuis dimanche, en Arabie Saoudite, Américains et Ukrainiens peaufinent d'ores et déjà un cessez-le-feu et au vu du fléchissement de Kiev après la savonnade donnée par Trump à Zelensky, il est certain qu'une trêve sera annoncée. Ni ses supplications, ni le vert kaki de ses vêtements n'ont suffi à l'Ukrainien pour réussir le ralliement général qu'il espérait. Les milliards de dollars et d'euros engloutis jusqu'ici dans la drôle de guerre russo-ukrainienne n'ont apparemment servi qu'à la tuerie. Les Américains font comme si l'Europe ne comptait pas, lui recommandant presque de se contenter de son assise serrée sur un strapontin. Le président ukrainien a finalement compris que seuls les Etats-Unis décideront de la marche à suivre en concertation avec les Russes pour un arrangement. Les gigotements de quelques pays européens positionnés à l'avant-garde d'une tiède épreuve de force contre Moscou se sont avérés stériles et inopérants. Ils ont au contraire démontré les négatives facettes d'une Europe susceptible d'être désunie et que le chahut animé autour de la nécessité d'une défense militaire européenne commune n'est probablement qu'une poudre aux yeux. Washington sait que l'enjeu ukrainien dépasse le cadre européen et que la rivalité des puissances recommande de garder l'œil attentif sur l'évolution des forces en présence dans le monde. Trump semble procéder dans cette partie d'échecs à une neutralisation graduée pour préserver et renforcer les intérêts des Etats-Unis. |
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