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![]() ![]() ![]() ![]() Le président américain Donald Trump a eu son génocide à Ghaza.
Un pas de plus vers le «Prix Nobel» qu'il cherche à
acheter auprès du sionisme
mondial. Il y a environ un mois, Trump avait promis
«l'enfer» aux habitants de Ghaza. Sa promesse a été
renouvelée par Steve Witkoff, son «envoyé spécial»
pour le Moyen-Orient, moins de 48 heures avant les intenses bombardements
israéliens de ce mardi avant l'aube sur différentes régions de l'enclave,
faisant plusieurs centaines de martyrs (plus de 400, selon un bilan provisoire
annoncé par le ministère de la Santé avant 12h GMT), en majorité des femmes et
des enfants, ainsi que des centaines de blessés. Sans l'avoir jamais respecté,
l'entité sioniste vient d'enterrer l'accord de cessez-le-feu à Ghaza, annoncé le 19 janvier dernier. En bombardant
lourdement mardi, à l'heure du S'hour de la nouvelle
journée du Ramadhan, Israël a eu le «feu vert explicite de l'administration
américaine» pour reprendre ses attaques à large échelle, rapporte The Wall
Street Journal. Une information confirmée par le journal israélien Maariv qui
rapporte que la «reprise des combats à Ghaza a été
coordonnée avec l'administration américaine» qui «ne mettra pas de pression
pour apporter de l'aide (humanitaire)». Au fil des heures après la première
vague de bombardements, les chiffres annoncés par le ministère de la Santé
montrent l'ampleur des massacres d'hier. A 7h42 (localement), le bilan annoncé
: 254 martyrs et 440 blessés. Une heure plus tard, le nombre de martyrs passe à
326. A 11h10 : 404 martyrs et 562 blessés. Ce bilan ne concerne que les
victimes transférées vers les hôpitaux et les structures de santé de Ghaza, en grande majorité déjà fortement touchées par les
attaques sionistes depuis plus de 17 mois de ciblage. «Un certain nombre de
victimes sont encore sous les décombres», précise le ministère de la Santé de Ghaza. Les attaques sionistes se sont poursuivies au cours
de la journée de mardi. L'armée d'occupation a émis des ordres de déplacements
forcés, les menaçant de bombardements, pour les populations de Beit Lahia (au nord de Ghaza) et la région de Abasan à Khan Younes (dans le sud de l'enclave).
Vers 11h30 un correspondant d'Al Jazeera a rapporté le martyr de 6 Palestiniens d'une même famille à la suite du bombardement visant leur véhicule dans la ville d'Abasan, à l'est de la ville de Khan Younes. Rappelons qu'Israël a rompu le cessez-le-feu à Ghaza au moment où plus de 2,4 millions de Palestiniens sont confrontés à de graves pénuries de nourriture, d'eau, de froid et de médicaments, dans un contexte de blocus total sur l'approvisionnement de l'enclave en aides humanitaires qui persiste depuis le 2 mars 2025, suite à la fermeture de l'ensemble des points de passage. Beaucoup d'amputations parmi les blessés Les bombardements de mardi ont été opérés dans le pur style génocidaire de l'entité sioniste. Cibler des familles entières qui dormaient sous les tentes en attendant l'heure du S'hour, pour faire le plus de victimes possibles. C'est la marque de fabrique d'Israël, son ADN. Le nombre de blessés est tellement important que les structures de santé de l'enclave ont été submergées dès les premières heures suivant le début de l'afflux des victimes. Dr. Mohamed Abu Salmiya, directeur de l'hôpital Al-Shifa, a déclaré à Al Jazeera Arabic que l'hôpital (partiellement restauré après avoir été totalement détruit), n'était pas préparé à gérer l'afflux de victimes de la dernière vague d'attaques israéliennes. « Chaque minute qui passe un blessé meurt par manque de ressources », a déclaré Abu Salmiya, ajoutant que «seuls 4 lits de soins intensifs sont disponibles dans la ville de Ghaza et le nord de la bande de Ghaza». «Les composantes les plus fondamentales du système de santé sont absentes dans ces circonstances sensibles. Aucun système de santé cohérent ne peut gérer un tel nombre de personnes blessées. Il est extrêmement difficile d'atteindre les lieux ciblés pour récupérer les victimes. Nous entendons les voix des victimes sous les décombres et nous ne pouvons pas les sauver», a-t-il poursuivi. De son côté, le directeur de l'hôpital baptiste (Al-Ahli Arabi) de la ville de Ghaza a déclaré à Al Jazeera qu'il existe de nombreux cas d'amputation de membres parmi les blessés. Pour sa part, l'hôpital Nasser de Khan Yunes a appelé les citoyens à faire des dons de sang d'urgence, compte tenu de l'agression continue et de la grave pénurie d'unités de sang. Hamas: l'occupation a rompu l'accord de cessez-le-feu En réaction au massacre de mardi, le Mouvement de la Résistance Islamique (Hamas) considère que l'occupation israélienne a, de facto, «annulé l'accord de cessez-le-feu». «Nous avons adhéré à l'accord jusqu'au dernier moment et avons souhaité sa continuation, mais Netanyahu, en crise interne, a préféré relancer la guerre», a déclaré le Hamas dans un communiqué, rejetant «les allégations de l'occupation concernant l'existence de préparatifs de la résistance en vue de lancer une attaque contre ses forces» qualifiées de «sans fondement». «Les allégations avancées par l'occupation ne sont que de faibles prétextes pour justifier son retour à la guerre et l'escalade de son agression sanglante», ajoute la déclaration. De son côté, le Mouvement du Jihad islamique a rappelé que «le criminel de guerre Netanyahu a délibérément contrecarré tous les efforts visant à parvenir à un cessez-le-feu» et pour «commettre davantage de massacres». «Cette nouvelle agression ne donnera pas à l'ennemi l'avantage sur la résistance, ni sur le terrain, ni dans les négociations, et ne permettra pas à Netanyahu et son gouvernement de sortir de leurs crises», ajoute le communiqué du Jihad islamique. Pour Ahmed Mourad, chef du bureau des médias du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) au Liban, «les massacres perpétrés par l'occupation» ce mardi «sont une tache supplémentaire sur le front de l'entité et une gifle retentissante à la communauté internationale, complice et négligente face à l'horreur des crimes successifs et croissants de l'occupation». «Le but de l'agression américano-sioniste est de faire pression sur notre peuple par le feu pour soumettre la résistance à ses conditions, récupérer ses prisonniers et revenir à la mise en œuvre du plan de nettoyage ethnique et de déplacement forcé», ajoute Ahmed Mourad. Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés (Ramallah) a condamné, dans un communiqué, «l'attaque brutale» et a appelé à «une intervention internationale urgente» pour mettre fin à l'agression de l'occupation sioniste. Dénonciations unanimes Plusieurs pays et organisations ont réagi pour dénoncer les attaques barbares de l'armée israélienne contre la population affamée de Ghaza. Citée par Associated Press, une porte-parole de l'UNICEF à Ghaza a confirmé que les bombardements israéliens avaient touché des «tentes et des installations abritant des familles déplacées», tout en appelant à «cesser immédiatement» ces attaques. Le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a déclaré : « Il y a des scènes horribles de civils tués, y compris des enfants, à Ghaza à la suite de vagues de violents bombardements lancés par Israël la nuit. » Pour la Turquie, les attaques d'hier «montrent qu'Israël est entré dans une nouvelle phase de sa politique génocidaire », a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré que les bombardements israéliens sur la bande de Ghaza constituent une «violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu et une dangereuse escalade». Le Premier ministre qatari et ministre des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani, a déclaré, sur X : « Le bombardement brutal de Ghaza à l'aube aujourd'hui et le ciblage des femmes et des enfants déplacés dans leurs tentes pendant qu'ils dormaient, à la lumière du siège injuste, du manque d'aide et de l'effondrement des installations médicales, constituent un autre crime odieux que l'occupation israélienne poursuit sans aucun sens de responsabilité. » Il a également appelé à une action internationale immédiate et décisive pour forcer Israël à mettre en œuvre un cessez-le-feu immédiat, à adhérer à l'accord et à reprendre les négociations. Condamnant le massacre d'hier, le ministère iranien des Affaires étrangères a souligné la responsabilité de tous les pays et des Nations Unies de mettre fin aux crimes de génocide contre la population de Ghaza. L'Espagne, la Belgique, la Suède, et la Norvège ont dénoncé les attaques israéliennes appelant à maintenir le cessez-le-feu. |
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