
Il ne se
passe pas un jour sans que les services de sécurité ne mettent la main sur des
quantités, de plus en plus importantes, de drogues et de comprimés de
psychotropes. La situation inquiète au plus haut point les plus hautes
autorités du pays et pour cause. Le Gouvernement a adopté un projet de loi
modifiant et complétant la loi 04-18 de 2004, en durcissant les sanctions
contre les trafiquants et en établissant une classification plus stricte de
certaines substances. Le texte prévoit également des mesures pour protéger les
pharmaciens et renforcer le rôle de la société civile dans la sensibilisation.
La dernière réunion du Gouvernement s'est intéressée à l'examen du projet de la
stratégie nationale multidimensionnelle de lutte contre la drogue et les
substances psychotropes pour la période 2024-2029, que le président de la
République a chargé le Gouvernement de l'élaboration, pour assurer la lutte et
la prévention contre ce phénomène et faire face à ses graves répercussions sur
tous les plans sécuritaire, économique, social et sanitaire. Dans ce cadre, le
Gouvernement a examiné les moyens de renforcer le cadre législatif de
répression des différentes infractions liées aux drogues et aux substances
psychotropes, notamment à travers le durcissement des peines applicables aux
infractions liées aux drogues et en adaptant les dispositions procédurales de
leur poursuite. La grande menace est à prendre très au sérieux, il y va de
l'avenir de générations entières d'Algériens.
Pour
preuve, les saisies record effectuées par les différents services de sécurité,
notamment dans le Sud et l'Ouest frontalier avec le Maroc. Le nouveau cadre
législatif vient donc renforcer les efforts des forces de sécurité, notamment
l'Armée nationale populaire (ANP), qui a intensifié la surveillance aux
frontières pour contrer ce trafic et lutter contre le crime organisé. Des
modifications du code de procédure pénale sont également envisagées, avec la
création de juridictions et des services spécialisés.