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![]() ![]() ![]() ![]() L'Organisation
de la coopération islamique réunie vendredi en Arabie Saoudite vient à son tour
de soutenir la décision des pays arabes de reconstruire la bande de Ghaza. L'engagement pris au Caire était une riposte à la
volonté de Trump de déplacer plus de deux millions de
Palestiniens dans le Sinaï. 57 pays musulmans sont appelés à souscrire à une
opération encore vague dont on ne connaît ni les grandes lignes ni les détails.
L'élargissement de l'engagement au monde musulman pour la reconstruction de Ghaza supposerait une participation financière plus conséquente étant entendu que la majorité des pays arabes est dans une situation économique fortement handicapante. La vacuité du projet donne un éclairage sur son contenu vaporeux. Un effet d'annonce pour se donner bonne conscience alors que personne n'est dupe sur la réalité des intentions. Celles des Israéliens, comme celles des Arabes pris dans un étau. Dans une logique prévue, Américains comme Israéliens ont d'ores et déjà rejeté toute idée de reconstruction. L'armée sioniste, soutenue et aidée par Washington n'a pas rasé Ghaza pour qu'elle permette ensuite de la reconstruire. Les Etats arabes quant à eux ne sont pas éloignés de la mauvaise foi convaincus que leur démarche est lettre morte. Ils sont convaincus qu'Israël s'est sauvagement appliqué à faire disparaître un peuple entier et que la participation complice de certains d'entre eux ne relève pas de l'impromptu. Dès lors, une maldonne se présente dans l'initiative arabe qui n'est réellement qu'une espèce d'esquive pour se donner bonne conscience car tout le monde sait que les dés sont jetés depuis longtemps. Aussi on remarquera que l'on n'insiste plus sur le droit des Palestiniens à disposer de leur Etat et le plus curieux est que les autorités officielles palestiniennes, à leur tête Mahmoud Abbas sont plus qu'hier inscrites aux abonnés absents. |
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