|
![]() ![]() ![]() Sans la participation du Président Tebboune: Un Sommet sous le sceau des déséquilibres et des lacunes
par A. Z. ![]() Ce n'est pas le premier sommet
arabe auquel ne participe pas personnellement le Président Tebboune,
mais son absence au Sommet arabe d'urgence, qui se tient en Egypte, aujourd'hui
mardi 4 mars, pour discuter des développements de la question palestinienne,
n'est pas anodine.
Cette fois-ci, on tient à donner, voire expliquer les causes de la non participation du président de la République à ce prochain sommet extraordinaire des pays arabes, où le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Monsieur Ahmed Attaf, a été chargé de représenter l'Algérie, notamment en insistant sur le fait qu'il s'agit d'une décision mûrement réfléchie. Cette décision intervient dans le contexte des déséquilibres et des lacunes qui ont entaché le processus de préparation de ce sommet, dans la mesure où ce processus a été monopolisé par un groupe limité et étroit de pays arabes qui ont accaparé la préparation des outcomes du sommet du Caire sans aucune coordination avec le reste des pays arabes, qui sont tous concernés par la question palestinienne, selon l'APS qui se réfère à une source bien informée. La même source a souligné que le président de la République éprouve un sentiment d'insatisfaction par rapport à cette façon de faire, basée sur l'inclusion de pays et l'exclusion d'autres, comme si le soutien de la Cause palestinienne était devenu aujourd'hui le monopole de certains et pas d'autres. Alors que la logique des choses a été et demeure toujours de consolider l'unité arabe et de renforcer le rassemblement de tous les pays arabes autour de la Cause palestinienne qui reste leur cause centrale, d'autant plus que cette dernière est confrontée à des défis existentiels qui visent à s'attaquer au projet national palestinien dans son essence. C'est-là l'approche que l'Algérie a toujours appelé à en faire le référant et la boussole, et notre pays continue de consacrer son mandat au Conseil de Sécurité à la défense de la Cause palestinienne, une voix arabe qui dit la vérité, une voix arabe qui défend les droits des opprimés, et une voix arabe qui n'attend aucune récompense ou reconnaissance de ses frères, mais qui se lamente et déplore l'état actuel de la nation arabe. Rappelons qu'un mini sommet, organisé le 21 février dernier, à Riyadh (Arabie Saoudite), avait réuni huit dirigeants arabes (les dirigeants des six pays du Golfe, ainsi que ceux de l'Egypte et de la Jordanie), pour discuter d'un plan en réponse à la proposition de Donald Trump de placer la bande de Gaza sous contrôle américain et de déplacer la population du territoire palestinien en Egypte et en Jordanie. La rencontre en question, à l'initiative de l'Arabie Saoudite, a été qualifiée «d'informelle» et «de fraternelle», mais c'est à ce niveau qu'on a établi l'ordre du jour du sommet d'urgence qu'abrite qu'aujourd'hui (4 mars) l'Egypte. |
|