Grave, très grave ce qui s'est passé avant-hier au stade du 18-Février à Ouargla où le choc entre le MBR et l'USMH a été annulé en raison des graves incidents survenus avant le début de la rencontre. Ce qui a contraint l'arbitre international Youcef Gamouh à ne pas faire jouer le match. Qui est responsable de cette confusion ? La question mérite bien une réponse et les responsables de notre football sont appelés à prendre des mesures draconiennes pour mettre fin à cette mascarade qui n'honore guère le sport-roi algérien. Déplorable et regrettable ce qui s'est passé au stade d'Ouargla. Des vidéos diffusées dans les réseaux sociaux montrant des scènes de violence inimaginables sur le terrain dans une confusion indescriptible entre le MB Rouissate et l'USMH, mais cela ne signifie en aucun cas la responsabilité des uns et des autres. Une grande mêlée entre les joueurs de l'USMH et quelques personnes se trouvant sur la main courante. Pour le MBR, Chaouchi et l'entraîneur des gardiens de but de l'USMH ont commencé les hostilités. Pour la direction de l'USMH, son équipe est tombée dans un vrai traquenard où Chaouchi a été provoqué pendant l'échauffement.

Qui a tort, qui a raison ? Mustapha Maza, le directeur sportif de l'USMH a été, selon les présents, victime d'une attaque à l'acide, ce qui nécessitera, selon certaines sources, une intervention. Le tunnel menant aux vestiaires a été saccagé. Les joueurs harrachis ont regagné l'aéroport sous escorte policière. Devant la gravité du drame, la commission de discipline de la LNFA a convoqué pour demain les responsables du MBR et ceux de l'USMH, le commissaire au match ainsi que les arbitres en attendant le rapport des services de sécurité avant de prendre les décisions qui s'imposent.

Pour sa part, la FAF a exprimé son profond regret et sa ferme condamnation des actes de violence ayant conduit à l'annulation de cette rencontre. «Ces agissements inacceptables, qui portent atteinte à l'image de notre sport, sont d'autant plus déplorables qu'ils surviennent à la veille du mois sacré de Ramadhan. Il est impératif de lutter avec fermeté contre ce fléau et de prendre les mesures nécessaires afin d'écarter les éléments perturbateurs et récidivistes qui nuisent au football», lit-on sur le communiqué de la FAF qui a annoncé l'ouverture d'une enquête afin de faire toute la lumière sur ces malheureux événements et d'établir les responsabilités. «La FAF rappelle son engagement en faveur d'un football basé sur les valeurs de respect, de fair-play et de convivialité. Elle appelle l'ensemble des acteurs du football national -clubs, supporters et les médias- à unir leurs efforts pour éradiquer toute forme de violence dans nos stades et préserver l'esprit du sport».