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La
permanence d'un débat sur la place de la femme dans la société fausse une
réalité évidente. Un certain féminisme rugueux reste droit dans ses bottes et
il est curieux que son militantisme soit si fort et si présent dans les pays
dits avancés et où la démocratie se veut sacralisée mais qui paradoxalement est
triturée à toutes les sauces.
Ainsi, des voix s'élèvent subitement en ce moment en Suisse, Etat entièrement branché sur les référendums à tout-va pour exiger que la présence des femmes dans les conseils d'administration des entreprises soit plus nombreuse qu'elle ne l'est. La manipulation des pourcentages comparatifs entre les sexes résume un parti pris qui repose sur du sable pour n'être qu'une argumentation totalement déphasée avec la réalité. La femme n'a pas besoin d'avocats circonscrits pour qu'on lui accorde un strapontin dans la société. Elle a su trôner depuis toujours dans les hauteurs des responsabilités. Elle ne le doit ni à la générosité mesurée des hommes ni au baroud des féminismes renfrognés. L'équation de l'égalité entre hommes et femmes n'a pas raison d'être. Son résultat est d'avance faussé car la péjoration que l'on colle sur sa faiblesse est une dénature de la vérité. En tous lieux, à tous les niveaux, au cœur de la famille, sa suprématie sinon ses pouvoirs sont incontestables sauf qu'elle a excellé à ne pas mettre en avant l'autoritarisme particulier et si cher aux hommes qui s'en servent comme voile et étendard d'une force mal assurée. L'hypocrisie veut que l'on omette que c'est la mère qui donne la vie. L'accouchement est le summum des dons dont l'héritage est entretenu par la femme pour continuer à se semer la vie. Elle assume cette large responsabilité avec force et conscience, dans tous les nerfs de l'existence. Dans les écoles, les usines, les administrations, les tribunaux, les parlements pour que finalement prouver qu'elle a toujours été reine. |
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