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Mardi, 417e jour de l'agression contre Ghaza, le nombre de victimes de la barbarie israélienne
s'est élevé à 44.249 martyrs et 104.746 blessés, a indiqué, hier, le ministère
de la Santé de l'enclave assiégée. La même source a fait état également d'un
bilan de 14 martyrs et de 108 blessés dans les trois massacres enregistrés lors
des précédentes 24 heures.
Dans une précédente publication, datée de lundi, le ministère de la Santé a fait un bilan des massacres commis par l'armée sioniste à Ghaza. Depuis le 7 octobre 2023 au 1er novembre 2024, le nombre de massacres sionistes s'est élevé à 7160, dans lesquels «1410 familles correspondant à 5444 membres, ont été complètement rayées du registre d'état civil» et «3463 familles dont un seul est resté en vie (7934 martyrs)». Cinq grandes familles à Ghaza ont perdu plusieurs dizaines de membres dans les bombardements sionistes, ajoute le ministère de la Santé. Il s'agit des familles : al- Najjar (520 martyrs), al-Masri (287 martyrs), Achour (217 martyrs), Hijazi (199 martyrs) et Aouadh (198 martyrs). Au 417e jour de son agression barbare contre Ghaza, l'entité sioniste continue d'empêcher l'entrée du carburant diesel pour le fonctionnement des ambulances et des générateurs électriques des hôpitaux. Mardi, la Protection civile dans la bande de Ghaza a déclaré que «tous les véhicules des pompiers et des ambulances sont à l'arrêt dans la ville de Ghaza en raison du refus persistant de l'occupation de fournir du diesel». Ce refus persistant «constitue une peine de mort» pour les malades et les blessés, a ajouté la même source. En plus de la situation dramatique dans le nord de Ghaza, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a déclaré, hier, que les personnes déplacées dans des tentes à Khan Younes, dans le sud de l'enclave, sont confrontées à de fortes pluies, à une montée du niveau de la mer et à des raids, dans un contexte hivernal difficile. Les personnes déplacées ciblées par l'armée sioniste Les bombardements continuent dans plusieurs régions de l'enclave assiégée. Hier, l'armée d'occupation a ciblé la ville de Ghaza, dans le centre, ainsi que Jabaliya al-Nazla, dans le nord. Des sources médiatiques palestiniennes ont rapporté à Al Jazeera que les forces d'occupation israéliennes ont pris pour cible une maison appartenant à la famille Chehadeh près de l'école Al-Nazla à Jabaliya Al-Nazla, au nord de la bande de Ghaza, faisant des martyrs et des blessés. Un correspondant d'Al Jazeera a rapporté également un bilan d'un martyr et d'un blessé dans un bombardement israélien sur la zone d'Al-Saftawi, au nord-ouest de la ville de Ghaza, et plusieurs blessés dans des raids sur le quartier d'Al-Shujaiya, à l'est de la ville. Au sud de la ville de Ghaza, un bombardement d'une école abritant des personnes déplacées dans le quartier al-Zaytoun a fait 11 martyrs, des dizaines de blessés, et des disparus. Le journaliste a précisé que plus de 30 personnes blessées dans cette attaque ont été transférées à l'hôpital Baptist. Sur le terrain des combats entre la résistance palestinienne et les forces d'occupation sionistes, les Brigades Al-Qassam ont mené plusieurs opérations, dont deux visant des chars Merkava. «Nous avons tué et blessé un groupe de soldats sionistes dans l'explosion d'un bâtiment piégé à l'est du camp de Jabaliya, dans le nord de la bande de Ghaza», ont indiqué hier les Brigades al-Qassam. Plus tard, la branche armée du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), a annoncé deux autres opérations à l'est du camp de Jabaliya ayant mené à la destruction de «deux chars sionistes Merkava avec un obus Al-Yassin 105 et un obus terrestre» et un autre char Merka ciblé par obus anti-char près de la mosquée Al-Awda. Dans la ville de Ghaza, al-Qassam a annoncé avoir ciblé, dans la nuit de lundi à mardi, un «véhicule militaire sioniste» avec un obus enfoui sous terre, «ainsi qu'un bulldozer de type D9, qui tentait de retirer le véhicule, avec un obus Al-Yassin 105». De leur côté, les Brigades Al-Qods ont annoncé avoir bombardé avec des missiles 107 des positions de l'artillerie israélienne sur le site militaire de Fajja, à l'est de Ghaza. «Nous ne pouvons pas arrêter la résistance tant qu'il y aura une occupation» Mardi, les informations relatives à un cessez-le-feu, dans les «heures à venir», entre le Liban et l'entité sioniste, devenaient de plus en plus persistantes. Dans l'après-midi d'hier, Al Jazeera a rapporté des propos du chef du bloc parlementaire du Hezbollah affirmant que le parti était «ouvert à toute formule permettant de protéger le pays des menaces de l'ennemi et ses dangers existentiels». «Nous attendrons les résultats des négociations indirectes, et aucun amendement à la résolution 1701 ne sera accepté par aucune personne rationnelle», a déclaré le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, estimant que «la garantie de l'engagement de l'ennemi israélien envers la résolution 1701 c'est l'équation qui comprend le peuple libanais, son armée et sa résistance». De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a déclaré que son pays déploiera «5000 soldats dans le sud dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu». «Nous espérons qu'un cessez-le-feu sera conclu et nous attendons les résultats de la réunion du gouvernement israélien», a-t-il ajouté, soulignant que les États-Unis pourraient jouer un rôle «dans la reconstruction des infrastructures dans le sud». «Nous ne pouvons pas arrêter la résistance tant qu'il y aura une occupation», a affirmé encore le MAE du Liban, dans des propos rapportés par Al Jazeera. Cette dernière, citant une «source officielle libanaise», affirme que «la mise en œuvre de l'accord se fera par étapes et dans un délai pouvant aller jusqu'à 60 jours» et que «la résolution 1701 de l'ONU est la seule référence à l'accord». Par ailleurs, interrogé lundi soir par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, Oussama Hamdane, un haut dirigeant du Hamas au Liban, a déclaré que «toute annonce de cessez-le-feu est la bienvenue». «Le Hezbollah s'est tenu aux côtés de notre peuple et a fait d'importants sacrifices», a ajouté Oussama Hamdane. La confirmation d'un accord a été annoncée en début de soirée. L'agence de presse Reuters a indiqué que le conseil de sécurité israélien a adopté la décision d'un cessez le feu avec le Liban. La chaine 12 israélienne a, elle aussi, confirmé l'information. Borrell : Les pays de l'UE doivent respecter la décision de la CPI Le commissaire européen à la politique étrangère, Josep Borrell, a appelé, mardi, à la mise en œuvre de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Galant, rapporte Al Jazeera. Borrell qui s'exprimait, hier, en marge de la réunion du G7 près de Rome, a expliqué que «les pays européens respecteront leurs devoirs envers la Cour pénale internationale» dont la décision contre Netanyahu et Gallant «doit être mise en œuvre». Avant d'ajouter : «il n'est pas possible d'accepter la Cour pénale internationale lorsqu'elle est contre Poutine, et de s'y opposer lorsqu'elle est contre Netanyahu». Concernant un éventuel accord de cessez-le-feu entre le Liban et l'entité sioniste (qui rentrerait en vigueur à partir de mercredi, selon des sources citées par Al Jazeera), Borrell a déclaré qu'«il n'y a aucune excuse » pour qu'Israël rejette l'accord, car il fournit «toutes les garanties de sécurité nécessaires et répond pleinement à ses préoccupations». Il a ajouté : ««Nous espérons que le gouvernement Netanyahu approuvera l'accord. Plus d'excuses et plus d'exigences supplémentaires. Josep Borrell a fait état de «100.000 maisons ont été détruites au Liban», ajoutant «qu'il faut faire pression sur Israël pour qu'il accepte la proposition de cessez-le-feu». D'un autre côté, Borrell a estimé que «la situation à Ghaza est pire qu'elle ne l'est au Liban», en particulier les terribles souffrances d'une population de 250.000 personnes dans le nord de l'enclave, affamées depuis plus de 50 jours par l'armée israélienne. L'intervenant a confirmé que «l'aide humanitaire n'atteint pas Ghaza» et que les agences des Nations Unies «sont incapables de fournir un soutien». Se demandant : «Pourquoi ne nous adressons-nous pas au Conseil de sécurité pour soulever la question de l'aide humanitaire à Ghaza ?», rapporte encore Al Jazeera. |
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