L'Algérie n'en a cure de tous ceux qui ne l'aiment pas. D'ici et d'ailleurs. Les algérophobes sont aujourd'hui démasqués, et plus personne ne veut plus entendre parler d'eux. Oui, elle a définitivement tourné le dos à ceux qui ne la portent pas dans leur cœur malade. Et comme pour leur un joli pied de nez, le nouvel an qui pointe déjà son bout de nez, s'annonce sous nos latitudes plutôt sous des auspices heureux. D'abord la pluie qui revient pour augurer d'une bonne saison agricole. Et toutes les bonnes nouvelles attendues pour l'année prochaine, avec cette nouvelle augmentation des salaires, des pensions et autres allocations de retraite.

Sans verser dans un optimisme béat, l'Algérie se redresse après une longue période de navigation à vue. Aujourd'hui, le pays est piloté aux instruments comme disent les aviateurs, ce qui ne laisse pas de place aux errements et autres gabegies vécues sous l'ancien régime. Mais, il faut le dire, tout le monde n'a pas retrouvé le sourire pour autant.

A commencer par ceux qui se plaignent de la routine. Se risquer à sonder l'âme de nos compatriotes reviendrait à lire dans une boule de cristal. Mais qu'est-ce qui pourrait bien manquer à l'Algérien pour retrouver la joie de vivre et croire en des lendemains plus «chantants» ? La nature optimiste du citoyen «DZ» a été écrasée sous le poids insupportable de nos incuries à la pelle et nos nombreux ratages et pas seulement de la part de ceux chargés de gérer nos déveines tenaces.

Autre phénomène digne d'une analyse psychanalytique, la pluie, quand elle est là, est vécue sous nos latitudes particulières pas comme un don du ciel mais comme un «mauvais temps» qui s'abat sur le pays. Les prix des moutons atteignent des niveaux inégalés. Quand la pluie nous pose un ou plusieurs lapins, les prix des viandes dégringolent jusqu'à atteindre le prix d'un paquet de «Rym». Et lorsque le ciel est plus «mouillant», la mercuriale s'emballe jusqu'à... encorner les nuages... Mais au fait, y a-t-il des raccourcis vers le bonheur ?