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Avec les
mandats d'arrêt lancés par la Cour pénale internationale contre Netanyahou et
son ministre de la Défense, leur arrestation par n'importe lequel des pays
occidentaux relèverait de la chimère. Pour le moment quelques pays ont pris
acte. D'autres ont signifié leur contentement et d'autres encore, plus nombreux
de par leur vulnérabilité, auront du mal à exécuter une décision de justice à
laquelle ils ont fondamentalement souscrit.
Mais entre assentiments et souscriptions, le tableau des calculs politiques et des intérêts est large. La Hongrie pour sa part s'est carrément précipitée à lancer un pied de nez à la face de la CPI en invitant Netanyahou. Les suites sont connues de ce que d'aucuns interprètent comme un séisme international, alors que dans cette affaire on retiendra surtout la confirmation d'une sentence que l'histoire a déjà rendue. Dès lors, il n'était pas nécessaire qu'une cour de justice mondiale, aussi suprême qu'elle soit, ait parfait le profil d'un génocidaire que le monde entier a déjà condamné. Le plus important dans la sentence prononcée par la Cour pénale internationale est dans le parachèvement de la mise à nu de la réalité d'un monde où la folie génocidaire préserve toute sa place et où les institutions internationales ne sont autorisées qu'à jouer des rôles de faire-valoir. Si la symbolique est hautement importante, il demeure important que les criminels de guerre sionistes ne seront pas soumis à la crainte. Car avec leurs affiliés, ils s'agrippent à une justice qu'ils ont définie eux-mêmes. Ni Israël ni les Etats-Unis ne sont signataires de la Charte de Rome instituant la CPI. C'est tout dire du machiavélisme et d'une absence planifiée pourtant souvent utilisés sournoisement à l'adresse des naïfs entendeurs. Après sa récente décision, il ne sera pas étonnant que la CPI soit mise au cœur d'une tempête et que ses juges soient visés par les diables du siècle. |
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