|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
En dépit de la
sensibilisation, l'Algérien continue à consommer régulièrement des produits
sucrés ou du sucre. «L'Algérien consomme une moyenne de 45 kg de sucre par an,
alors que cette consommation ne devrait pas dépasser les 10% de cette quantité,
ce qui est déjà suffisant pour répondre aux besoins énergétiques de la
personne, selon les recommandations de l'OMS».
C'est ce qu'a affirmé le président de l'Association des diabétiques, M. Fayçal Ouhada, au «Le Quotidien d'Oran», en marge du lancement, jeudi dernier, des campagnes de sensibilisation contre le diabète, à Alger, Oran, Annaba et Ouargla, par les laboratoires Hikma'. Cette firme vient de célébrer ses 30 ans d'engagement envers les patients algériens par une production pharmaceutique locale, à travers ses 4 unités de fabrication en Algérie, avec une cinquième bientôt opérationnelle qui concerne l'injectable. Cette campagne de sensibilisation qui doit se poursuivre jusqu'à aujourd'hui (16 novembre), offre des examens gratuits aux citoyens pour dépister d'éventuels symptômes du diabète. Et ce, tout en donnant des informations et des conseils personnalisés sur les risques liés au diabète, à l'obésité et à l'hypertension artérielle. Au programme, en outre, des rencontres avec des experts pour échanger sur les bonnes pratiques de gestion de la santé au quotidien. Dr Abdelkrim Kabeche, directeur général de Hikma Pharma Algeria', a affirmé depuis la Grande Poste d'Alger que cette campagne a été organisée sous le patronage du ministère de la Santé mettant l'accent sur le haut niveau de collaboration entre son groupe et le département d'Abdelhak Saihi, dans toutes les actions à caractère préventif et en faveur de la santé publique. «Nous avons des traitements, dira-t-il, qui sont disponibles en Algérie ce qui permettra aux personnes atteintes de diabète de gérer leur maladie et d'éviter les complications qui sont parfois fâcheuses». Et de souligner qu'il ne suffit pas d'éviter les complications par la prise des médicaments seulement, mais surtout par les bonnes habitudes et une nutrition saine, recommande-t-il. Justement, le président de l'Association, M. Ouhada a mis l'accent sur les dangers des mauvaises habitudes nutritionnelles que ce soit pour les personnes diabétiques ou des personnes saines. Le comble, dit-il, est que la majorité ne pratique aucune activité sportive. Le résultat de la malnutrition est là, 13,7 % des enfants sont obèses, des enfants diabétiques, une résistance à l'insuline chez les adultes suite à l'obésité sans parler des cas de diabète en hausse d'une année à une autre. Pour rappel, le nombre de diabétiques en Algérie, selon les données du ministère de la Santé, est d'environ 15% de la population âgée de 18 ans et plus, soit près de 2,8 millions de patients. |