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L'objectif
de la réduction des accidents de la circulation, qui semble inaccessible malgré
les efforts consentis dans ce registre par les pouvoirs publics, allant des
campagnes de sensibilisation au durcissement des lois, devrait-il emprunter la
voie de la numérisation pour sa réalisation ? C'est ce qu'on peut espérer, et
c'est une démarche sérieusement empruntée par les pouvoirs publics. On peut le
voir à travers l'initiative qui consiste à numériser l'examen du Code de la
route. Annoncée le 16 octobre dernier, par le chargé de la gestion de la
Délégation nationale à la sécurité routière, Lahcen Boubaka, l'initiative devrait être appliquée avant 2025.
Dans cette optique, le candidat sera seul face à un ordinateur pour répondre
aux questions soumises portant sur le Code de la route, écrite et vocale, et il
sera obligé d'assimiler les règles de conduite durant la période de formation
s'il veut réussir à cet examen préliminaire avant de passer au test de la
conduite.
Car, toute intervention humaine sera éliminée avec ce système numérisé, où l'évaluation sera impartiale et réduira à néant toute complaisance ou fraude sur ce plan. Apprendre le Code de la route et tenir compte de ses règles, lors de la conduite, peut éviter bon nombre d'accidents, incluant l'ignorance tout bonnement par certains automobilistes des significations de ses règles et des plaques de signalisation. En parallèle, le même responsable a annoncé l'introduction de l'éducation routière dans les programmes scolaires afin d'enraciner une culture du comportement civique et responsable sur la route, et leur éviter à cet âge de se faire faucher sur les routes en empruntant les passages pour piétons en traversant la route. Une annonce de bonne promesse quand on prend conscience que la bonne conduite sur les routes est avant tout une affaire d'éducation. Et ce n'est pas tout, car la DGSN s'y met également, en s'engageant dans la numérisation de ses services liés aux infractions routières. Un projet de digitalisation totale des amendes forfaitaires liées aux infractions routières est en cours de réalisation, selon une récente déclaration du Directeur général de la Sûreté nationale, Ali Bedaoui. La réalisation de ce projet permettra une modernisation des services de la DGSN, notamment l'allègement des tâches administratives consacrées à ce volet des amendes liées aux infractions routières, et garantira un traitement impartiale de ces infractions, excluant les interventions pour les effacer, et une collecte plus efficace de l'information par les services compétents, pouvant servir aux études sur la sécurité routière. Garantir le paiement des amendes liées aux infractions de la route est un autre moyen dissuasif pour certains chauffards. La numérisation pourrait être la solution qu'on cherche pour réduire les accidents de la route. |