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Il y a
d'évidence un regard en biais du monde occidental sur l'antisémitisme notamment
en France. Une démonstration on ne peut plus claire vient d'être donnée par
Benjamin Haddad, le ministre français de l'Europe qui porte bien son nom, en
caressant dans le sens du poil l'Etat sioniste d'Israël.
Profitant d'un match pas du tout anodin, il s'est étalé avec force sur des déclarations de bienvenue à l'équipe de football israélienne et ses supporters en soulignant que le président français et son Premier ministre feront au cours de la rencontre sportive un acte de présence au stade en signe d'amitié. Les autorités françaises ont le droit d'organiser la réception de leurs invités comme elles l'entendent. Mais la flagrance d'un parti pris contre les musulmans n'est pas loin d'une ségrégation manifeste quand elles recommandent à leurs voisins européens d'expulser les imams et de dissoudre les associations «soupçonnées d'être en lien avec des mouvements radicaux ». Le bât blesse quand on connait la vacuité et la légèreté actuelles des soupçons. De plus, l'essentiel et l'important sont dans la vindicte encadrée et orientée contre des profils choisis pour les accuser injustement d'être les principales causes des graves méfaits antisémites. On occulte volontairement que la montée du fascisme et du nazisme s'offre en Europe, et de mieux en mieux, la partie belle pour écorcher gravement tout ce qui a trait aux juifs. Des faits prouvés ont démontré que les hordes suprémacistes de l'extrême droite sont à l'avant-garde de la ségrégation raciale. L'attaque des synagogues a souvent été le fait des extrémistes de la droite raciste. Ils ont probablement de quoi tenir quand Israël, pays oriental encastré dans le Moyen-Orient par la générosité du monde occidental, a une place de choix en Europe. On n'a pas alors à se demander pourquoi les Israéliens, sportifs et artistes, sont curieusement intégrés dans le carré strictement fermé européen. |