L'USM Alger a réussi à éviter la défaite à Tizi Ouzou face à la JS Kabylie. Lors de ce match, les Usmistes ont une nouvelle fois fait preuve de solidité défensive, préservant leur invincibilité en championnat. Mais pour le coach Nabil Maaloul, il y avait de la place pour une victoire. L'entraîneur des «Rouge et Noir» a exprimé sa frustration face aux lacunes offensives de son équipe qui aurait pu l'emporter n'était-ce ce manque de réalisme de ses attaquants. Malgré un effectif de qualité, Maaloul pointe du doigt un manque de réalisme devant les buts adverses. «Nous avions les moyens, mais nous manquions d'efficacité.

Il est évident que l'absence de Guenaoui et de Ghacha, deux éléments-clés dans notre dispositif offensif, nous pénalise énormément», a déclaré l'entraîneur de l'USMA à la fin de cette rencontre. Pour rappel, Guenaoui sera indisponible pour une longue période suite à une rupture des ligaments croisés, tandis que Ghacha souffre d'une contracture à l'adducteur qui l'éloigne temporairement des terrains. «Leur absence a été ressentie, surtout que nous avions basé notre préparation et nos schémas tactiques sur leur présence», a-t-il ajouté. Chez les supporters, on critique les choix offensifs du mercato avec l'arrivée de Sekou Gassama et les départs de Knou et Ateba, auteurs de 20 buts à eux deux la saison passée. Si sur le plan de la qualité de jeu, ce match n'a pas répondu aux attentes du public, il n'en demeure pas moins qu'il a permis à l'USMA de prendre un précieux point et demeurer sur le podium, en attendant de disputer son match en retard face au Mouloudia d'Alger. Si le secteur défensif a donné satisfaction, l'attaque, elle, continue de susciter des inquiétudes.

Avec seulement un but encaissé depuis le début de saison, la défense usmiste demeure l'un des points forts de cette équipe, invaincue depuis l'entame du championnat. «En dépit de ce résultat nul, je suis satisfait du rendement de mes joueurs qui se sont battus. Ce point est précieux dans un stade difficile et face à une équipe de la JSK qui n'a rien lâché», a conclu Nabil Maaloul.