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Œuvres sociales de l'éducation: Plaidoyer pour une «décentralisation» de la gestion des fonds

par M. Aziza

Le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et la formation (Satef) est revenu à la charge sur la question des œuvres sociales, plaidant pour la «décentralisation» de leur gestion et plus de transparence sur la gestion de ces fonds.

Dans une déclaration faite au «le Quotidien d'Oran», le secrétaire général du Satef, Boualem Amoura, a affirmé que son syndicat et plusieurs formations syndicales du secteur plaident, depuis des années, pour la décentralisation de la gestion des œuvres sociales. Et ce, au lieu de la laisser entre les mains d'une commission centrale avec toutes les contraintes qui en découlent (les difficultés de suivre de près les dossiers par les travailleurs eux-mêmes). Et de citer l'exemple des fonctionnaires qui résident à Tamanrasset ou In Guezzam et qui font des demandes pour bénéficier d'aides ou d'autres prestations que leur offrent les œuvres sociales, et qui ne peuvent même pas, dit-il, se déplacer à Alger pour suivre leur dossier en cas de problème.

Notre interlocuteur ouvre une parenthèse pour affirmer que le mandat de trois ans accordé à la Commission nationale des œuvres sociales de l'éducation nationale (Cnoste) est arrivé à terme à la fin de juillet dernier. Précisant que l'administration centrale, en l'occurrence le ministère de l'Education, n'a procédé ni au renouvellement de l'instance, ni au prolongement du mandat de l'actuelle commission.

M. Amoura a ainsi appelé à l'application des lois de la République, notamment celles liées au décret présidentiel 303- 82 et le décret 179-82 qui précise les conditions et modalités de gestion et de comptabilité des œuvres sociales pour les fonctionnaires. En rappelant que le dernier décret exige la présentation du rapport de comptabilité de ces fonds à la fin de chaque année, alors que la commission nationale le fait à la fin de son mandat, mettant l'accent sur l'importance d'appliquer une gestion décentralisée. Étant donné, dit-il, que tous les secteurs de la fonction publique adoptent cette méthode de «décentralisation» à l'exception du secteur de l'éducation.

Il souligne que dans le même secteur, il y a une gestion décentralisée des œuvres sociales des travailleurs au sein du ministère de l'Education et une gestion centralisée au profit des travailleurs du secteur.