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Pour plaire aux milieux
nostalgiques, le candidat à la présidence Macron, se lance dans le débat, sans
expliquer le pourquoi et le comment de la colonisation.
Expliquer n'est pas excuser, en histoire comme en sciences sociales. Vous devez reconnaître monsieur Macron que la colonisation fut un processus d'appropriation, par la force, d'un territoire et de ses habitants, fondé sur un racisme systémique. Le 17 octobre 1961, est un des exemples du déni de l'Histoire. C'est en plein Paris que des dizaines de milliers d'Algériens manifestaient pacifiquement contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par le gouvernement de l'époque dont le Premier ministre, Michel Debré, était hostile à l'indépendance de l'Algérie, et le Préfet de Police Maurice Papon qui était sous ses ordres. Ils défendaient leur droit à l'égalité, leur droit à l'indépendance et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ce jour-là et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés ou, pour nombre d'entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d'une violence et d'une brutalité extrêmes des forces de police parisiennes, qui les jetèrent vivants dans la Seine. L'histoire que vous tentez d'occulter monsieur Macron, a longtemps réduit les colonisés à des objets d'histoire plutôt qu'à des sujets agissants. Aujourd'hui encore, en France comme ailleurs en Europe, le refoulé de la mémoire coloniale opère un retour fracassant sur la place publique. Restitutions, excuses, sort à réserver aux archives coloniales sont autant de sujets âprement débattus et politiquement instrumentalisés par des candidats bien connus pour leur inflexibilité sur le sujet. Militants décoloniaux et nostalgiques «de l'Algérie de papa» sont projetés dans des arènes médiatiques, où leurs visions opposées au passé sont placées au même niveau. Déni de l'Histoire coloniale dans le débat électoral. L'Algérie va fêter le 1er novembre 2021, 67 années après le déclenchement de la guerre de Libération nationale du 1er novembre 1954. En France, les mémoires sont convoquées le 17 octobre pour se rappeler des massacres des Algériens à Paris. Gloire à la mémoire de nos martyrs, qui se sont sacrifiés pour une Algérie prospère et démocratique, tenant compte de notre authenticité. Bien que l'histoire ne se découpe pas en morceaux, l'histoire de l'Algérie, n'en déplaise à monsieur Macron, qui tente de faire croire que l'Algérie est une création coloniale française, remonte à la période des Numides, IVe siècle avant J.C, à la période romaine, de la période du Kharidjisme à la dynastie des Almohades, l'occupation espagnole et ottomane. Cette présente et modeste contribution, certainement incomplète, répond à Emanuel Macron et à sa tentative de débat toxique sur «l'inexistence» de la nation algérienne avant l'arrivée de la France. Elle porte, en partie, sur la période de la colonisation française -1830 à la guerre de libération nationale -1954-1962, et sur des vérités que l'Histoire, la vraie, ne peut occulter. En effet, et bien avant l'occupation française, l'Algérie avait bien existé et a connu plusieurs civilisations ayant laissé des traces, des vestiges, des palais, des jardins, des livres, des œuvres d'art portés par des dynasties et des Royaumes depuis l'antiquité comme les Numides, les Zirides, les Rustumides, les Zianides, les Hammadides, etc. La construction de la nation algérienne s'est faite au fil des siècles cumulant savoirs, arts, connaissances et expériences. Pourtant, toute cette longue et riche histoire civilisationnelle de l'Algérie et du Maghreb est ignorée par les manuels d'Histoire et par les sciences sociales en France. On ne retient outre-mer que la conquête de l'Algérie par la France en 1830, suite au soufflet du dey à la face de l'ambassadeur français accusé de mensonge et au non remboursement de la dette française contractée auprès de l'Algérie pour achat de blé algérien à destination de la France. A cette époque, Victor Hugo, le célèbre écrivain français faisait un constat terrible dans son chef-d'œuvre «Les Misérables» sur la misère et la pauvreté que vivait le peuple français. Victor Hugo a présenté les problèmes politiques, sociaux et économiques dans son roman d'anthologie. Les événements dans le livre ont reflété les événements marquants de l'histoire de la France, où un Jean Valjean a été condamné au bagne en 1795, pour le vol d'un pain, Gavroche, gamin de Paris, jeté comme beaucoup d'autres enfants sur les pavés, se retrouvant sans amour, sans gîte, sans pain. Le Paris des dernières années de la Restauration et des premières de la monarchie de Juillet est une ville de cauchemar où, d'après un carnet écrit par Balzac se sont accrues la misère et la délinquance. Ce carnet disait, en substance que dans Paris, en 1825, une personne sur dix est délinquante («40.000 escrocs, 15.000 filous, 10.000 voleurs avec effraction, 40. 000 filles publiques qui vivent du bien d'autrui, constituent une masse de 110.000 à 120.000 personnes assez difficile à administrer. Si Paris a 1.200.000 âmes, et que le nombre de filous arrive à 120.000, il s'ensuit qu'il y a un coquin pour 10 personnes décentes». Dans l'admirable étude de Louis Chevalier, il est démontré que jamais, durant ces années, la misère du plus grand nombre ne fut si totale». Le tableau dressé par cette recherche est effrayant : la pauvreté et le dénuement de vastes secteurs de la population se traduisent en crimes, suicides, infanticides, abandons d'enfants, vols et attaques, au point que le crime et la peur du délit formaient le quotidien des Français de l'époque. A cette époque, l'Algérie d'alors, était le grenier de l'Europe. Un pays prospère, et envié par tant de nations au point où elles voulaient toutes la conquérir à tout prix pour s'emparer de ses richesses. C'est la raison pour laquelle la France, plongée dans la misère, décida de s'armer et d'aller conquérir notre pays, par la ruse et la passivité de la Régence turque ! En réalité, l'expédition d'Alger n'a pas été provoquée par le «coup d'éventail» comme voudrait l'enseigner la France dans ses écoles, mais avait été la réalisation d'une idée formulée, dès le début du XIXe siècle, que l'on retrouve notamment chez Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (1754 ? 1838), dans un Essai sur les avantages à retirer de colonies nouvelles dans les circonstances présentes (1797) ou chez Polignac dans un rapport de septembre 1814, pour doter la France d'établissements sur la côte algérienne. La France pourrait y pratiquer une agriculture intensive, notamment de coton, et compenser les pertes américaines. Ainsi, l'économiste Jean-Baptiste Say (1767 ? 1832), par ailleurs industriel du coton, dans la seconde édition de son Traité d'économie politique (1814), prévoit la fondation de nouvelles colonies dans des contrées voisines de l'Europe. Pour mettre en place leur projet de colonisation de l'Algérie, et en 1826, le consul Deval fait fortifier les magasins français à La Calle pour y manifester la souveraineté française, ce qui alarme le Dey. Cette opération est la véritable raison de la montée des tensions entre la Régence et la France. Le Dey aurait d'ailleurs reproché à Deval ces fortifications illégales après l'avoir frappé avec son chasse-mouches. En octobre 1827, le ministre de la Guerre Aimé Marie Gaspard de Clermont-Tonnerre (1779 ? 1865) propose dans un rapport la conquête de l'Algérie, en la justifiant par les quantités de blé et plantes coloniales que la France pourrait exporter en Métropole. Ainsi, la prise d'Alger le 5 juillet 1830 est suivie, de fait, par une colonisation. Après la débâcle des Turcs, les Algériens ont affronté l'armée française dès son débarquement en juin 1830 à Sidi-Ferruch. De l'Emir Abdelkader à Larbi Ben M'hidi en passant par Lalla Fatma N'Soumer, retour sur 132 ans de révoltes. Le pays est progressivement conquis par l'armée française, au cours de campagnes violentes où se multiplient les exactions. La conquête fait face à une forte résistance autochtone, dont la plus remarquable est celle de l'Emir Abdelkader (1808 ? 1883), qui ne dépose les armes que le 23 décembre 1847, ce qui n'arrête pas les résistances. La IIème République fait, en 1848, de l'Algérie un territoire français constitué de 3 départements, administrés par des préfets, alors que les colons européens sont 100.000. Plusieurs observateurs s'accordent à dire que la conquête de l'Algérie a causé la disparition de presque un tiers de la population algérienne. Guy de Maupassant écrivait dans ?Au Soleil' en 1884 je le cite «Il est certain aussi que la population primitive disparaîtra peu à peu; il est indubitable que cette disparition sera fort utile à l'Algérie, mais il est révoltant qu'elle ait lieu dans les conditions où elle s'accomplit». Le 11 décembre 1848 la Constitution de 1848 proclame l'Algérie partie intégrante du territoire français. Bône, (Annaba actuellement) Oran, Alger deviennent les préfectures de 3 départements français. C'est à cette époque que Fatma N'soumer la femme rebelle marqua une grande résistance à l'occupant. Elle est arrêtée le 27 juillet 1857 dans le village de Takhliit Ath Atsou près de Tirourda. Placée ensuite en résidence surveillée à Béni Slimane elle y meurt en 1863, à l'âge de trente-trois ans, éprouvée par son incarcération. En mars 1871, profitant de l'affaiblissement du pouvoir colonial à la suite de la défaite française lors de la guerre franco-prussienne (1870-1871), une partie de la Kabylie se soulève favorisée par plusieurs années de sécheresse et de fléaux, avec l'entrée en dissidence de Mohamed El Mokrani qui fait appel au Cheikh El Haddad, le grand maître de la confrérie des Rahmaniya. La révolte échoue et une répression est organisée par les Français pour «pacifier» la Kabylie avec des déportations. Le mouvement est rapidement réprimé, dès lors le seul moyen de prévenir les révoltes, c'est d'introduire une population européenne nombreuse, de la grouper sur les routes et les lignes stratégiques de façon à morceler le territoire en zones qui ne pourront pas à un moment donné se rejoindre. La ruée vers «l'or» fut organisée et des milliers de chômeurs, de parasites de tous bords, de gants jaunes et de gangsters sont alors envoyés en Algérie pour faire fortune. La loi du 21 juin 1871 (révisée par les décrets des 15 juillet 1874 et 30 septembre 1878) attribue 100. 000 ha de terres en Algérie aux immigrants d'Alsace-Lorraine. De 1871 à 1898 les colons acquièrent 1. 000.000 ha confisqués aux autochtones, alors que de 1830 à 1870 ils en avaient acquis 481.000. Le 26 juillet 1873 est promulguée la loi Warnier visant à franciser les terres algériennes. Cette loi donne lieu à divers abus et une nouvelle loi la complétera en 1887. Le Code de l'Indigénat est adopté le 28 juin 1881 distinguant deux catégories de citoyens : les citoyens français (de souche métropolitaine) et les sujets français, c'est-à-dire les Africains noirs, les Malgaches, les Algériens, les Antillais, les Mélanésiens. Le Code était assorti de toutes sortes d'interdictions dont les délits étaient passibles d'emprisonnement ou de déportation. Les autorités françaises réussirent à faire perdurer le Code de l'indigénat en Algérie jusqu'à l'indépendance en maintenant le statut musulman et en appliquant par exemple le principe de responsabilité collective qui consistait à punir tout un village pour l'infraction d'un seul de ses membres. De Tocqueville écrivait : Les villes indigènes ont été envahies, bouleversées, saccagées par notre administration plus encore que par nos armes. Un grand nombre de propriétés individuelles ont été, en pleine paix, ravagées, dénaturées, détruites. Une multitude de titres que nous nous étions fait livrer pour les vérifier n'ont jamais été rendus. Dans les environs même d'Alger, des terres très fertiles ont été arrachées des mains des Arabes et données à des Européens qui, ne pouvant ou ne voulant pas les cultiver eux-mêmes, les ont louées à ces mêmes indigènes qui sont ainsi devenus les simples fermiers du domaine qui appartenait à leurs pères. Non seulement la France a déjà enlevé beaucoup de terres aux anciens propriétaires, mais, ce qui est pis, l'administration coloniale leur interdisait d'acquérir d'autres. Cette même administration reconnaissait que la société musulmane, en Algérie, n'était pas «incivilisée» ; elle avait seulement une «civilisation imparfaite». Il existait en son sein un grand nombre de fondations pieuses, ayant pour objet de pourvoir aux besoins de la charité ou de l'instruction publique. Partout la France coloniale a mis la main sur ces revenus en les détournant en partie de leurs anciens usages ; elle a réduit les établissements charitables, laissé tomber les écoles, dispersé les séminaires. Autour d'elle les lumières se sont éteintes c'est-à-dire que la colonisation a rendu la société musulmane beaucoup plus misérable qu'elle n'était avant la conquête. En face, les Algériens ne sont pas restés les mains croisées, au contraire. L'insurrection contre cet envahisseur s'est alors déclenchée ! Le cœur de la révolte fut la Grande Kabylie où toutes les agglomérations notables furent attaquées : Tizi-Ouzou, Fort-National, Dra-el-Mizan, Dellys, Bougie, sur la bordure occidentale Bordj-Menaïel et Palestro. Mais rapidement la grande révolte dépassa ce cadre pour s'étendre à l'Est à toute la Petite Kabylie, à l'Ouest jusqu'aux abords de la Mitidja (l'Alma) et, au-delà, au massif des Beni Menasser (région de Cherchel). Au sud, elle intéressera le pays jusqu'au chott du Hodna et Batna. Elle toucha aussi le désert, à Touggourt et Ouargla notamment. Les Kabyles, après une défense énergique, subirent une lourde défaite. La révolte allait cependant durer encore six mois avec à sa tête Bou Mezrag et il fallut à la France de nombreuses opérations pour y mettre fin. La répression officielle qui suivit l'insurrection fut terrible. Elle fut impitoyable même, et laissa un souvenir cruel, surtout en ce qui concerne la contribution de guerre et les séquestres. Dernier capturé, le cheikh Bouziane est fusillé, ses fidèles, sa famille sont sauvagement massacrés, comme le reste de la population. Après leur exécution, les chefs de l'insurrection sont décapités. Leurs têtes, plantées au bout de piques ou de baïonnettes, sont exhibées en signe de victoire. Un siècle et demi plus tard, le statut de ces restes mortuaires est le cruel symbole de la barbarie de la conquête de l'Algérie. Pour l'État français, ces têtes sont de simples «objets scientifiques». L'Histoire monsieur Macron, la vraie, nous apprend que c'est la France qui a colonisé l'Algérie en y multipliant les crimes. C'est la France qui, pendant la Guerre de Libération de l'Algérie a commis d'innombrables crimes : crimes d'Etat (17 octobre 1961, 8 février 1962...), crimes de guerre (utilisation du napalm -entre 600 et 800 villages rasés-, utilisation du gaz VX et Sarin, essais nucléaires...), crimes contre l'Humanité (camps d'internement pudiquement appelés de regroupement -plusieurs centaines de milliers de morts-, tortures, viols, corvées de bois, crevettes Bigeard...).Et vous connaissez bien ce pan de notre histoire commune. Aujourd'hui, vous qui allez d'un échec diplomatique à l'autre «les Etats-Unis ayant décidé d'ignorer la France dans ses nouvelles alliances», vous, par contre êtes en train d'ouvrir inutilement un front avec l'Algérie au moment où les relations entre les deux pays sont au plus bas niveau depuis des décennies. C'est exactement ce que dit le polémiste raciste Eric Zemmour, qui veut se porter candidat à la présidentielle de 2022. Monsieur le Président, comment pouvez-vous oser dire : «Nos générations n'ont pas vécu cette guerre, ça nous libère de beaucoup de choses». C'est scandaleux. Parce que près de 60 ans se sont écoulés depuis la fin, le cessez-le-feu, la France, que vous êtes censé représenter, peut s'exonérer de reconnaître ses responsabilités et de condamner les crimes d'Etat, crimes contre l'Humanité, crimes de guerre (plus d'un million et demi de martyrs algériens de 1954 à 1962)... commis en son nom durant cette période ? Quel mépris pour le peuple algérien !!! Parce que vous «ignorez l'Histoire de la colonisation française» sous prétexte que vous êtes né après cette période, vous osez donc sous-entendre : «passons à autre chose ?». Ces types de propos sont profondément insultants pour le peuple algérien. Non, monsieur le Président, il ne suffit pas de reconnaitre un jour le crime commis à l'encontre de Maurice Audin, puis de celui d'Ali Boumendjel, pour «passer à autre chose». Comment allez-vous réagir dimanche 17 octobre à l'occasion du 60ème anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 à Paris, ce crime d'Etat où des centaines d'Algériens ont été jetés à la Seine par les agents de police, ce crime qui n'a jamais été officiellement reconnu comme tel, ni condamné ? Au lieu d'insultes, de mépris, il est urgent, indispensable, de reconnaître le plus rapidement possible, tous ces crimes, et de les condamner, tous, très clairement au lieu de quelques mots insignifiants en guise de «mea culpa». C'est à ce prix et à lui seul, qu'un véritable traité d'amitié entre l'Algérie et la France permettra aux familles algériennes et françaises que tant de liens rapprochent qu'un réel apaisement pourra s'opérer. En faisant commerce des expressions vagues de «ni déni ni repentance» et de «réconciliation des mémoires», vous mettez ainsi sur le même pied d'égalité la victime et le bourreau, le colonisateur et le colonisé. Et, à six mois de l'élection présidentielle, vous ressortez la carte de «la haine de la France» qui existerait en Algérie. La même carte qu'utilisent vos adversaires les nostalgiques de «l'Algérie française» pour justifier les silences coupables sur les crimes cumulés pendant 132 ans de l'occupation militaire de l'Algérie. Est-ce qu'il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? Ça, c'est la question», avez-vous tranché pour dire autrement «les bienfaits de la colonisation» que la droite populiste vend à chaque occasion. Une pensée qui nourrit le suprémacisme blanc et qui rejette toute idée d'apport des Algériens, des Amazigh, des Musulmans, des Africains, des Asiatiques au progrès scientifique et culturel de l'Europe. Zemmour et Marine Le Pen ne disent pas mieux. Monsieur Macron, et à l'occasion de cette réception à laquelle vous avez convié des jeunes (dans quel but ?) vous répondiez à Nour, une jeune femme ayant grandi à Alger qui vous explique que la jeunesse algérienne n'a pas de «haine» envers la France, en expliquant :»Je ne parle pas de la société algérienne dans ses profondeurs mais du système politico-militaire qui s'est construit sur cette rente mémorielle.[?] Quelle ingérence, quel mépris pour le peuple algérien. Ces types de propos sont profondément insultants pour le peuple algérien. Cette démarche est très inspirée du colonialisme : elle voudrait continuer à dicter à l'Algérie la façon qu'elle devrait avoir pour analyser ses rapports entre le peuple et ses gouvernants, et avec la France. Pour votre gouverne, l'Algérie d'aujourd'hui, l'Algérie nouvelle est en marche et souveraine dans ses démarches et sa politique, et n'a pas besoin de tuteur monsieur le candidat Macron ! *Auteur entre autres, d'un essai d'histoire «Massacres d'Octobre 1961. Papon la honte» Editions Alpha Alger 2009. |